Guy Englumen, 56 ans, est gravement malad du cœur. Il est incarcéré depuis le 13 janvier et risque de mourir en prison, son état nécessitant des soins médicaux et une surveillanc constante. Deux expertises médicales concordantes ont établi que sa maladie était incompatible avec son maintien en prison. Selon la loi de 4 mars 2002, il devrait donc bénéficier d’une suspension de peine. Ce n’est pas ce qu’a pensé la juge d’application des peines pour qui le pronostic vital de M.Englumen reste préoccupant mais n’est pas engagé dans des circonstances d’urgence ».
Il y a pourtant urgence pour Guy Englumen et il n’est pas le seul dans ce cas. Peu de prisonniers gravement malades voient leur peine suspendue. Le gouvernement préfère maintenir des prisons surpeuplées et montrer pour des raisons électorales, sa fermeté répressive. Nous devons exiger l’application de la loi qui donne le droit aux prisonniers gravement malades d’être soignés et de mourir, hors de la prison, dans la dignité.