Le 29 septembre, le tribunal de Bayonne jugera Jean-Michel, militant de la Confédération paysanne du Pays basque (ELB). On l’accuse d’avoir refusé un prélèvement d’ADN, lors d’une garde à vue après un rassemblement syndical.
Créé en juin 1998, le fichier national d’empreintes génétiques (Fnaeg) était censé ne répertorier que les délinquants sexuels mais les lois de mars 2003 (sécurité intérieure) et mars 2004 (Perben II) ont étendu bien au delà le champ des personnes fichées.
Des personnes condamnées ou simplement suspectées d’infractions banales (vols à l'étalage, dégradation d'abribus, etc.) sont aujourd’hui systématiquement soumises à ce fichage qui s’étend aux militants syndicaux et écologistes (faucheurs OGM). Par contre, les auteurs de délits financiers échappent à ce fichage.
Un collectif Oldartu (Lutter ensemble, oldartu@gmail.com), regroupant des partis, des syndicats et des associations, s’est créé, en juin, au Pays Basque, sur la base d’une plateforme de revendications pour aider à la convergence des luttes et agir localement. Il soutient Jean-Michel et organise la mobilisation.
Pétition est en ligne, à signer massivement : http://4777.lapetition.b…