Publié le Mercredi 17 novembre 2010 à 23h54.

Tremblay-en-France, terre d’asile.

François Asensi, député-maire de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) et membre de la Fase, a écrit une longue lettre à une habitante de cette ville pour la rassurer au sujet d’un campement de Roms situé près du RER Vert-Galant. Après avoir constaté les « conditions extrêmement précaires et humainement indignes » dans lesquelles vivent ces familles et leur avoir fait fournir des vêtements par la municipalité, il déclare que « fournir à ces personnes l’accès à un point d’eau et à des toilettes reviendrait à pérenniser une situation qui ne peut être que temporaire ». Il ajoute qu’il soupçonne une exploitation des enfants (mendicité) et qu’il lui « paraît difficile que des enfants vivant dans de telles conditions soient scolarisés normalement ». Il conclut en rejetant la responsabilité de la situation sur le gouvernement français et roumain. Ainsi un maire justifie-t-il le refus de fournir de l’eau potable et celui de scolariser des enfants : justement parce qu’ils en ont un besoin urgent. Il assume également la décision de la commune d’avoir demandé l’expulsion du campement. Voilà où peut mener la gestion sans principes d’une municipalité par quelqu’un qui se dit alternatif. Nous espérons que les militants de la Fase condamneront fermement avec nous ce comportement.