Publié le Vendredi 6 septembre 2024 à 16h00.

Le NPA à l’université d’été de Révolution écologique pour le vivant

Le NPA était invité pour la première fois à l’université d’été de la REV (Révolution écologique pour le vivant), un parti fondé en 2018. Nous avons ainsi participé à deux débats : sur la lutte contre l’extrême droite où Philippe Poutou est intervenu et sur l’écologie avec Christine Poupin. 

L’accueil des militantEs et participantEs fut très chaleureux et la rencontre fut très enrichissante. C’est assez logique étant donné la proximité politique sur les questions environnementales (antiproductivisme, antinucléaire, défense du vivant…) qui relèvent d’une écologie radicale et aussi par exemple sur le soutien total à la résistance du peuple palestinien, entre autres. Logique aussi car nous sommes dans une dynamique unitaire, avec une réflexion plus importante sur la perspective d’une gauche militante de combat qui réapprend à travailler ensemble, à se coordonner, à s’entraider pour reconstruire une force politique qui réussit à changer la donne. Nous avons pu discuter notamment avec le député Aymeric Caron (co-fondateur de la REV) du besoin de renforcer les liens entre nos deux partis dans la période qui vient. À suivre donc…

Le débat du samedi s’intitulait « Pourquoi l’écologie n’attire plus les électeurs et électrices ? ». Fatima Ouassak et Mornia Labssi ayant été contraintes d’annuler leur participation, il a eu lieu avec l’autrice et comédienne Audrey Vernon et avec Aymeric Caron.

C’est incontestable : aux élections européennes, le groupe des Verts a chuté de 71 à 54 sièges. Le constat est cependant différencié, ces partis reculent là où ils participent à des coalitions néolibérales comme en Allemagne, mais progressent quand ils s’y opposent. Ce qui est rejeté, c’est l’écologie qui a partie liée avec les politiques néolibérales, l’écologie injuste, celle qui refuse de désarmer les criminels climatiques de l’agro-industrie, du BTP ou des énergies fossiles… Il n’y a pas d’issue sans une réduction drastique de la consommation globale d’énergie, donc de la production matérielle et des transports. Les productions inutiles, les infrastructures écocides doivent être stoppées. Les besoins essentiels doivent être mis au centre et satisfaits pour touTEs par des services publics et la gratuité. Nous défendons une décroissance juste, écosocialiste, féministe, antiraciste et anti-impérialiste.

Christine Poupin et Philippe Poutou