Les portes ouvrent à 19 h, et jusqu’à 20 h environ les participantEs ont pu nous rencontrer à notre stand et récupérer autocollants, affiches et 4 pages. Ils et elles ont également pu faire quelques emplettes parmi les livres de La Brèche sélectionnés pour l’occasion et financer les RIJ (Rencontres internationales des jeunes) en achetant les gâteaux confectionnés par les Jeunesses anticapitalistes de Montpellier en plein développement.
Nombreuses prises de parole
C’était aussi l’occasion de rencontrer d’autres militantEs que nous avions invitéEs à tenir un stand. Ont répondu présentEs : la coalition Montpellier contre l’apartheid, Arrêt du nucléaire 34, Technopolice, Stop Armes Mutilantes, la Jeune Garde, le DAL, le collectif Bienvenue MigrantEs 34 et le collectif SOS Oulala (contre le LIEN, un projet bien avancé de contournement routier de Montpellier). Juste avant le début des prises de parole un groupe s’installe discrètement ; il arrive en direct du rassemblement de solidarité avec les Soulèvement de la terre où un camarade du NPA a lu un message de soutien.
20 h 22 environ, Louise (Jeunesse anticapitaliste de Montpellier) qui anime la soirée ouvre les interventions. José Luis présente la coalition Montpellier contre l’apartheid, à laquelle le NPA appartient. Dans la seule ville de France qui fête chaque année « Jérusalem comme capitale une et indivisible de l’État d’Israël » en présence du consul d’Israël et devant tout l’aréopage des responsables politiques locaux, l’initiative est d’importance. Ensuite Matthieu, lycéen membre des Jeunesses anticapitalistes et de la FIDL, revient sur l’engagement des jeunes dans le mouvement contre la réforme des retraites. Julie, militante d’Alternatiba, retrace la répression qui s’abat sur les mobilisations écologistes de ces dernières années et développe le lien entre logique productiviste et patriarcat. Enfin Loïc, cheminot à la CGT, fait part de la détermination qui anime encore son secteur après ces trois mois de mobilisation.
« L’avenir politique du pays se dessine en ce moment même »
Olivier déroule alors de manière combative nos propositions sur les retraites (retraite à 60 ans, 37,5 annuités et caisses gérées entièrement par les seulEs salariéEs), mais pas seulement. Il rappelle que si, pour la suite, « le doute est légitime », « l’inconnu est le propre de cette mobilisation et la séquence ne s’arrête pas là ». Car la crise de régime est durable, et c’est hors du calendrier et du cadre de la 5e République que résident des solutions. « L’avenir politique du pays se dessine en ce moment même et pas dans quatre ans ». Un échange avec la salle suit l’intervention d’Olivier, et c’est une Internationale pleine d’enthousiasme et de détermination qui clôture le meeting.
Un gros succès qui nous a bien donné la pêche pour la suite et pour accueillir Macron et Ndiaye « chaleureusement » le lendemain… à Ganges !