Publié le Mercredi 22 mars 2023 à 10h19.

Sauver nos retraites par la grève et le blocage

Dans le cadre de la mobilisation pour défendre nos retraites, la Nupes 19e nous a proposé de co-organiser un meeting politique, donnant également la parole aux secteurs mobilisés sur l’arrondissement. 

Prévu initialement le 11 mars, devenue entretemps une journée de mobilisation nationale sur décision de l’intersyndicale, le meeting a été déplacé au dimanche 19 mars, en plein air, place de Stalingrad.

De deux à trois cents personnes sont passées à un moment ou à un autre et ont pu écouter les différents intervenantEs, dont notre camarade Olivier Besancenot et les deux députées LFI Sarah Legrain, élue au premier tour des législatives à l’issue d’une campagne dynamique à laquelle le comité NPA 19e a pris toute sa part, et Danièle Obono, députée du 18e, dont une partie de la circonscription est située dans notre arrondissement.

Élues, acteurs des luttes et dirigeants syndicaux

Le meeting a été introduit par Léa Filoche, coordinatrice de Génération.s et adjointe à la solidarité à la mairie de Paris. Les interventions politiques ont eu lieu en alternance avec celles des acteurs des luttes et de représentantEs syndicaux dont celle des parents d’élèves mobilisés contre les fermetures de classe qui touchent particulièrement le nord-est parisien, la CGT Propreté de Paris, le syndicat FO de la CRAMIF dont le siège est dans le 19e, la FSU. Ont également pris la parole des élus du 19e du PCF, des Verts, le POI et le sénateur et ancien dirigeant de la Ligue ouvrière révolutionnaire David Assouline pour le PS, ce qui est assez ironique quand on connait son positionnement très hostile vis-à-vis de la Nupes.

Au final, un succès organisationnel et politique, malgré les délais très courts et la mobilisation qui nous occupe touTEs. Un meeting qui a permis au NPA d’exprimer sa ligne politique unitaire et radicale, comme l’a exprimé Olivier : « Il faut pousser la mobilisation pour obtenir un rapport de forces qui soit supérieur à celui du pouvoir actuel. C’est possible ! Car depuis quelques jours, il y a des problèmes en haut de la société, au pouvoir, chez eux. Chez nous, de notre côté, on a repris de la confiance. »