75 personnes ont fait le déplacement lundi soir au cinéma de Louviers, et pas que des ancienNEs militantEs nostalgiques, loin de là ! Indice qui ne trompe jamais, personne ou presque n’est parti à la fin du film.
L’envie de discuter et d’en savoir plus était là. Olivier, après avoir salué la mémoire du grand complice de ses années militantes au lycée, Erim Can, trop tôt disparu il y a quelques mois, a tenu à souligner que c’est avec les militantEs expérimentéEs de Louviers qu’il a appris tout ce qui le structure aujourd’hui. Il a ensuite tracé un pont entre les espoirs de cette période qui semblait si prometteuse et les perspectives de la résistance tous azimuts d’aujourd’hui. Plusieurs interventions, dont celle d’Usul, ont abordé les problèmes de la presse, aujourd’hui aux mains de milliardaires, où la « post vérité » fait loi pour certains journalistes. Fred, co-auteur du film, est revenu sur la vie du quotidien Rouge et de la folle espérance qui anima ces militantEs de l’après 68 : la révolution était pour demain.
À en juger par les réponses à l’appel aux dons pour l’achat du local-imprimerie historique qui a servi de toile de fond au film, l’écho a été fort positif.
NPA 27