Vendredi 27 mars, 40 personnes ont participé à cette soirée où a été évoquée la situation préoccupante vécue par les travailleurs et exploités, notamment en France : politique désastreuse du gouvernement actuel, retour en force de l’UMP, progrès continus d’un Front national qui sait dévoyer la colère sous-jacente d’une grande partie de la population, faiblesse de la gauche radicale, atonie ou dispersion des mouvements de résistance sociale...
Mais Olivier a démontré que ce reflux n’avait pourtant rien de fatal. Il est prioritaire pour chacun d’avoir confiance en lui-même, de s’engager et de ne pas s’en remettre passivement à des professionnels de la politique. De nombreux exemples montrent des travailleurs qui ne bougeaient pas, ne contestaient pas, semblaient résignés et sont entrés en action. Ainsi la grève massive des facteurs de Basse-Normandie a été une surprise pour beaucoup. Il faut « se tenir prêt ».
Dans cette perspective, le NPA mène une opposition implacable à toutes les thèses du FN (et pas que lui !) visant à diviser les travailleurs et à en transformer une partie en boucs émissaires. Résolument internationaliste, Olivier s’est élevé contre des simplifications confortables telles que l’opposition entre une « méchante » Amérique et une « gentille » Europe, entre la « méchante » Commission de Bruxelles et les malheureux États (alors que ce sont bien ces États qui prennent les décisions !), entre Paris et Berlin...
Une discussion très riche qui s’est poursuivie encore un long moment autour d’un pot, et une soirée, qui a redonné la pêche et qui a permis de reprendre contact avec quelques anciens militantEs du NPA.