Vendredi 27 février, nous nous sommes retrouvés à une petite vingtaine de camarades et d’amis proches pour une réunion ouverte de notre comité 91 – 77, pour discuter de la situation créée par les attentats des 7 et 9 janvier, de l’offensive du gouvernement à travers entre autres la loi Macron et de la Grèce après la victoire de Syriza.
Comment des jeunes de nos quartiers ont-ils pu se faire embrigader par des organisations intégristes et terroristes ? En quoi la réponse du gouvernement, sécuritaire et militaire, ne peut qu’alimenter le terrorisme ? Comment, en stigmatisant les musulmanEs, il renforce le FN ? Comment combattre le racisme sous toutes ses formes ?
Nous avons abouti à la même conclusion : la multiplicité des attaques rend difficile la riposte, les directions syndicales intégrées au système sont muettes et passives, mais nous pouvons initier autour de nous des espaces de discussion, donner confiance à la révolte, souligner l’injustice et l’absurdité sociale de la politique d’accaparement et de détournement des richesses du patronat et du gouvernement.
La situation en Grèce, après les gestes de conciliation de Syriza puis sa capitulation devant la troïka, est venue illustrer à quel point il n’y a pas d’alternative autre que la mobilisation populaire pour imposer des mesures anticapitalistes, comme l’annulation de la dette et l’expropriation du secteur financier. Elle met en lumière la validité de notre choix d’un parti pleinement indépendant des forces institutionnelles...