Procès BDS à Alençon (Orne)Le 10 janvier, sept militants alençonnais (dont deux militantEs du NPA) étaient convoqués devant le tribunal correctionnel pour « provocation à la discrimination nationale, raciale, religieuse », suite à une action de boycott de produits originaires d'Israël dans un supermarché de la ville. Ce sont quatre officines israéliennes, dont le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme et la Chambre de commerce France / Israël qui se sont constituées partie civile, mais pas le magasin…Quelques jours auparavant, une soirée de soutien s'était déroulée avec apéro-dînatoire, concert, prises de parole. Un vrai succès militant – 130 personnes – permettant de financer une partie des frais judiciaires. Et le jour du procès, 80 personnes se sont retrouvées devant le tribunal. À Alençon comme à Pontoise ou Montpellier, ces procès sont la conséquence d'une circulaire d'Alliot-Marie. Cette entrave à la liberté d'expression n'a toujours pas été remise en question par Christiane Taubira, malgré plusieurs demandes d'associations comme l'AFPS. En raison de l'absence de l'avocate des sept inculpéEs, retenue à la cour d'appel de Paris,le procès a été reporté au 27 juin.
Martel contre le gaz de schiste (Lot)À l'initiative de militants du NPA, du PG du MOC et d'associatifs, une trentaine de personnes se sont réunies vendredi 18 janvier à Martel pour discuter de comment intervenir contre la demande de permis dite de Brive (qui couvre tout le causse de Martel et se prolonge sur la Corrèze et la Dordogne). La réunion publique avait été préparée en amont par une large diffusion de tracts qui avait associé des habitants, des syndicalistes, des commerçants, des maires de petites communes, avec un large écho dans la presse écrite. La radio locale a interviewé une de nos camarades.Vues les conditions atmosphériques (neige et verglas), cette réunion a été un succès. La discussion a porté sur les moyens d'action et la méfiance vis-à-vis des opinions des « experts », comme l'Académie des sciences qui vient de demander à ce que le gouvernement encourage et autorise les « recherches » sur ce sujet, à l'unisson du Medef. Un collectif est constitué pour préparer de nouvelles initiatives.
Solidarité avec les sans-papiers (Hérault)« Faut-il mourir pour avoir des papiers ? Régularisation de tous les sans-papiers ! ». C'est avec force, slogans et musique que 70 personnes se sont rassemblées devant le siège de la fédération PS le mercredi 16 janvier, à l'appel de la Cimade, de la coordination des comités de soutien aux sans-papiers, de D'ailleurs nous sommes d'ici et du Réseau éducation sans-frontières (RESF).Nous avons marqué notre solidarité avec les grévistes lillois et rappelé que les deux grévistes expulsés étaient toujours en Algérie. L'objectif était plus large : dénoncer la circulaire Valls qui empire la situation de la majorité des sans-papiers.Une discussion avec Hussein Bourgi, secrétaire fédéral, s'est engagé sur le parvis. Nous lui avons rappelé que nous le discours et la pratique du PS ne marquait pas une rupture mais bien une continuité avec le gouvernement précédent.Un prochain rassemblement est d'ores et déjà prévu le samedi 26 février devant la préfecture de Montpellier à 14 heures.