Alençon (61) : droit de vote pour touTEs ! Un collectif UniEs contre l'immigration jetable / Réseau éducation sans frontière s'est constitué, regroupant plusieurs organisations. Nous avons organisé 6 parrainages. Après beaucoup d'énergie dépensée et de longues heures à manifester devant la préfecture, deux familles viennent enfin d'obtenir un titre de séjour. Il ne reste plus qu'à regrouper plusieurs centaines d'euros pour payer les papiers. Le collectif s'est engagé dans la campagne Droit de vote 2014. La réforme était au programme du PS aux présidentielles mais l'heure est encore aux reniements. Le collectif (sans le PS mais avec la LDH) a donc invité vendredi 5 juin Olivier Le Cour Grandmaison, spécialiste de la question coloniale et républicaine. Il s'est élevé contre la vision mythique d'une France terre d'accueil, qui fait pourtant de l'autre un être à rejeter en raison de ses origines, de sa culture ou de sa religion. Stigmatisation des immigrés, racisme, islamophobie, nationalisme : voilà les conséquences de cette République que l'on agite comme un hochet, a-t-il conclu.Auch (32) : « N’inschistez pas » ! C'est le nom du festival qui s'est tenu le 2 juin. Le débat sur les énergies fossiles et/ou la transition énergétique a été suivi par quelque 80 personnes. À la tribune, des représentants d’organisations dont le NPA sont venus expliquer leur point de vue sur la question de la transition énergétique.Tout le monde s’accorde pour dire que les énergies fossiles vont être de plus en plus rares et que continuer à consommer de plus en plus d’énergie n’est pas réaliste. « Les clignotants sont au rouge ».Par contre, les solutions divergent, notamment avec ceux qui pensent pouvoir réformer le système en adoptant des solutions locales pour de petits projets (EÉLV). Pour le NPA, la relocalisation de la production au niveau local ne va pas être suffisante sans s’attaquer au capitalisme mondial. D’autres intervenants ont aussi montré les limites des solutions individuelles. La solution passera par un changement de notre façon de vivre, un retour aux biens partagés, une remise en cause du pouvoir des multinationales, une évaluation des besoins et une appropriation de la production par les travailleurEs et les consommateurs.Toulouse: la fête du NPA 31. Dans la foulée de la manifestation antifasciste de l’après-midi, le NPA 31 organisait sa fête samedi 8 juin. Fête « petit format » organisée au local du NPA, en l’absence de salle disponible. Une centaine de personnes étaient présentes, militantEs et sympathisantEs du NPA, mais aussi représentantEs d’Alternative libertaire, d’OCML-Voie prolétarienne, de la FASE ou encore du collectif BDS.Après une projection du film Debtocracy, le débat a été introduit sur la mobilisation populaire en Turquie et l’assassinat de Clément Méric. Alain Krivine a ensuite exposé la situation politique et les réponses apportées par le NPA face à la crise du capitalisme et ses politiques d’austérité, ainsi que la montée de l’extrême droite.Le débat a ensuite permis d’échanger sur cette situation et de rappeler les diverses luttes en cours : grève des cheminots le 13, manifestation santé le 15, la nécessaire construction d’une mobilisation contre la future contre-réforme des retraites, et la coordination de celles et ceux qui voudront aller vers la grève générale.La soirée s’est terminée en musique avec le Bruit qui court, groupe de rock indépendant aux textes engagés et énergiques. Talence (33) : une rencontre qui en appelle d'autres. À l'initiative du NPA et du FDG, une réunion sur la défense du service public de l'éducation s'est tenue le 4 juin en présence d'une trentaine de personnes. L'occasion de débattre de la politique de casse à l’œuvre par ce gouvernement. Ont été abordés l'aide aux élèves en difficulté, la carte scolaire actuelle, le manque de moyens, etc. Au-delà de nos points de vue divers, il nous a paru indispensable de poser la question du service public sur le territoire communal, de son rôle, de ses moyens, et de la place des usagers. Le débat entre les participantEs a pu dégager des pistes de réflexion et des revendications locales. Il va se poursuivre dès la rentrée, car à Talence,les fermetures de services publics se multiplient : gare, Pôle emploi, Sécu, bureaux de poste…Cette rencontre nous a permis un premier échange dans l'optique de confronter publiquement nos différentes propositions pour, peut-être, présenter une alternative en opposition à la majorité locale et au gouvernement dans le cadre des élections municipales.Paris 20e : succès de la réunion publique. Jeudi 6 juin, les comités du 20e organisaient une réunion publique avec Olivier Besancenot : « Hollande, bilan de l'an 01 ». Une cinquantaine de personnes, dont une trentaine que nous ne connaissions pas encore : une réussite dans un contexte de « collision » tragique avec la mort de Clément, qui mobilisait beaucoup de militants au moment de la réunion publique.Après une intervention générale d'Olivier sur la situation politique et sociale, le débat s'est amorcé. Pourquoi et comment militer ? Quels sont les éléments qui entravent la révolte ? Pourquoi et comment, dans le même temps, tout peut basculer rapidement ? Comment ne pas laisser le champ à l'extrême droite ou à des mouvements politiquement confus ? Quel soutien au peuple syrien ? Comment les politiques de décentralisation ont renforcé les inégalités et la concurrence entre les territoires ?La question de nos rapports au FDG a été posée dans les termes habituels : pour la fin des guerres intestines, pour l'unité. Mais elle ne le fut qu'incidemment et sans pression. À méditer.Clichy-la-Garenne (92) : en fête !Samedi 8 juin, le NPA 92 Nord tenait sa fête annuelle. Elle est traditionnellement l’occasion de se retrouver dans une ambiance chaleureuse entre militantEs, sympathisantEs ou curieux. Cette année, près de 90 personnes y ont participé.Avant les festivités, a eu lieu une table ronde sur la guerre au Mali. Puis, une centaine de personne ont ensuite assisté au meeting avec Olivier Besancenot, mais aussi un militant grec et des militants du NPA. Les intervenantEs ont rendu hommage à la mémoire de Clément et à son combat. Il est grand temps de s’opposer aux mesures d’austérité mises en place par ce gouvernement, des dégradations sociales qui font le lit de l’extrême droite. Sur le 92, un collectif unitaire regroupant de nombreuses organisations politiques et syndicales vient d'ailleurs de se réactiver pour préparer la bataille sur les retraites.Les discussions se sont poursuivies autour d’un repas convivial. Enfin, le rappeur Kash Léone, ouvrier à PSA a regonflé tout le monde à bloc. On lâche rien, le combat continue.Poitiers (86) : une journée anticapitaliste.Annulation de la dette, sortie du nucléaire, démocratie réelle… Voici quelques thèmes abordés lors de la Fête du NPA 86 samedi 8 juin. Entre 30 et 50 personnes y sont passées, ou ont assisté au débat avec les autres forces de la gauche non gouvernementale, sur la question de l'alternative à l'austérité. Nous avons pu constater des désaccords avec nos camarades communistes, notamment sur la question du PS. Cependant, des points positifs sont aussi sortis du débat, notamment une ambition partagée de s'opposer à la politique austéritaire du gouvernement. Avec les camarades du PG et de la GA, nous avons en revanche des approches semblables vis-à-vis de l'indépendance politique, tout en ayant une stratégie différente.La journée s'est conclue par deux interventions. D'abord sur la question de l'extrême droite, et plus particulièrement sur la mort de Clément Méric. Puis Christine Poupin, notre porte-parole, qui a su mettre en avant notre programme d'urgence.Succès des manifestations contre le gaz de houille.Les manifestations organisées par les collectifs de Martel, Brive et Sarlat ont été un franc succès puisqu'elles ont réuni entre 3 000 et 3 500 personnes.À Brive (19), nous étions un peu plus de 2000. Certains venus de très loin : Alsace et Gers. Une manifestation très dynamique avec beaucoup de jeunes et des interventions combatives. Des « No Gazaran » repris très forts et poings levés rythmaient la marche. Des farandoles étaient aussi de la partie. Beaucoup se disaient, au vu des dernières déclarations de certains parlementaires, du Medef et des pétroliers, que la lutte allait continuer. On disait aussi qu'il faudrait faire fonctionner la société autrement. Une adresse à François Hollande a été lue, lui demandant d'entendre « la clameur de notre refus et notre cri de résistance ».À Sarlat (24), nous étions un millier. Après un meeting, les participants sont partis en manifestation et chaîne humaine dans les vieilles rues de Sarlat. De nombreux tracts distribués aux touristes.Le succès de ces manifestations ne fait que renforcer la détermination du refus du « Permis de Brive ». Jeudi 13 juin, les collectifs sont reçus par le préfet coordonnateur de Dordogne.
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