Après une enfance difficile dans son village des Loges (Seine-Maritime), sa jeunesse avait été marquée par la précarité prolongée, celle des missions intérim dans les entreprises de la pétrochimie ou de la métallurgie havraises. Dès cette époque, militant de la Ligue communiste, il animait le comité de chômeurs au sein de l’UL CGT. Rentré à EdF dans la fin des années 70, il en deviendra une des figures du syndicalisme lutte de classe. Tout en participant à la commission exécutive de l’UL, c’est aussi sur le terrain de la lutte contre le racisme et contre le fascisme qu’il consacrait son énergie.Fidèle compagnon de route de la LCR puis du NPA, Robert nous laissera un souvenir où se mêlent ténacité, discrétion, chaleur humaine, et surtout son goût pour les soirées entre copains. Nos pensées vont à Carole et à ses proches. Salut Robert.
Les militants havrais du NPA