Dans une période marquée par un budget d’austérité sans précédent, après la mort de Rémi Fraisse et à quelques jours de la mobilisation du 15 novembre à l’appel du collectif 3A et de celle du 18 dans le secteur de la santé, le NPA a organisé un meeting parisien.
Devant 300 personnes, Carole, militante syndicale à l’AP-HP, a rappelé les violentes attaques contre notre système de santé et les possibilités de mobilisation dans le secteur, et Gaël a insisté sur la répression dont sont victimes les militantEs qui se sont opposés aux politiques de déstructuration et de précarisation menées à La Poste. Très applaudie, Chafikha Gheraba a raconté la lutte victorieuse des femmes de chambre du Royal Monceau avant de laisser la parole à Kenza et Gaëtan, deux lycéens parisiens investis dans les mobilisations contre la répression policière.
Ghayath Naisse, représentant du courant de la gauche révolutionnaire syrienne, a dénoncé les impérialismes qui prétendent sauver le Proche-Orient du chaos et rappelé que les Syriens continuent à se battre contre la contre-révolution de Daesh et de Bachar al-Assad : seuls les peuples sont à même d’organiser la résistance, et ils ont besoin de toute notre solidarité.
Enfin, Olivier Besancenot a dénoncé les politiques d’austérité du gouvernement, commençant son intervention par citer Valls qui affirmait que « oui, la gauche peut mourir ! ». Une promesse que le Premier ministre est en train de tenir... Appelant certainEs dans la gauche radicale à penser un peu moins à 2017, Olivier a défendu que « ça craque », c’est-à-dire une réaction d’ampleur dans la rue pour renverser la situation. Il a conclu son intervention en citant Thomas Sankara, la figure centrale révolutionnaire du Burkina Faso. Au moment où le peuple burkinabé a dégagé le dictateur Blaise Compaoré, une véritable invitation à la révolution.