La disparition soudaine de notre camarade Pascal Oriot, lundi 29 août, nous a tous saisi d’effroi. Il était de ceux qui n’ont pas renoncé à changer le monde.
Pascal a grandi dans une famille très ancrée à gauche. Durant les années 1970, avec son frère Alain et sa sœur Odile, ils s’éloignent de la mouvance PCF pour se rapprocher de la LCR. Pascal contribue à la construction d’une cellule LCR sur Menton en 1978.
Professionnellement, il occupe plusieurs emplois d’ouvrier dans des entreprises de l’agglomération de Monaco. Il fait partie des équipes syndicales qui y défendent les intérêts des salariéEs dans un contexte de restructurations et de licenciements.
Licencié à plusieurs reprises et inquiété en raison de son activisme, il se tiendra « à carreaux » quelques années, du moins en apparence... Il trouve finalement un emploi administratif à l’hôpital de Monaco, où il effectuera l’essentiel de sa carrière. Militant actif au sein du syndicat des agents hospitaliers à l’hôpital « Grace-de-Monaco », Pascal siégeait également au comité fédéral de l’Union des syndicats de Monaco.
Toujours proche des positions politiques de la LCR, il participe, dès son origine, à la création du NPA. Internationaliste, à l’écoute de toutes les tensions sociales, il nous relatait régulièrement telle ou telle mobilisation à l’autre bout de la planète. Marxiste révolutionnaire, Pascal n’oubliait pas pour autant les autres terrains de lutte, en particulier pour la liberté de circulation des personnes, avec la situation tragique des migrantEs.
L’Union des syndicats de Monaco et le NPA 06 lui ont rendu ce 8 septembre un brillant hommage au siège de l’USM, avec de nombreux témoignages d’amitié de ses collègues, sa famille, ses amiEs et de nombreux militantEs de l’USM, du NPA, d’Ensemble et de l’ex-LCR.
Sa disparition nous fait perdre un militant sincère et un ami. C’est dans les combats que nous poursuivrons que nous resterons fidèles à sa mémoire.
Pour le NPA 06, Patrick Bellois