C’est la fin d’année et revoilà la souscription annuelle du NPA. Mais pas de lassitude, cette fin d’année n’est qu’un (re)commencement !
D’abord, la lutte des classes ne s’arrête jamais, ni totalement perdue ou gagnée. Et ainsi de notre militantisme à toutes et tous... et des moyens, y compris financiers, qu’il nécessite. Ensuite, nous n’en sommes qu’au début du quinquennat du président yuppie-terrien et sa « pensée complexe ».
Choc thatchérien
La situation est complexe, pas Macron. De lui, jeune ambitieux bourgeois, tout a déjà été dit très tôt, en son fond, par les grands romanciers du 19e siècle. N’y revenons pas. En cela il est toujours-déjà poussiéreux, quoique typique. Quant à sa pensée, ce qui lui en tient lieu n’est qu’une « culture-g » de classe prépa, ingurgitée la semaine et régurgitée en colle le samedi matin, puis définitivement aplatie et asséchée au fer des techniques éculées de la communication politique et managériale.
Si son arrivée au pouvoir après une folle séquence électorale fut une surprise ; si le combattre est un impérieux défi compte tenu de l’ampleur de l’offensive et des difficultés de notre camp social ; si l’analyse de ses causes, dynamiques et perspectives est un travail difficile et indispensable ; l’essence politique et sociale du macronisme n’a jamais rien eu d’une énigme ou d’une révolution. Rien n’y est complexe, mystérieux ou novateur, surtout pas pour la bourgeoisie elle-même qui, toute de bonheur, de fébrilité et de morgue mêlés, sent (enfin !) venir le choc thatchérien tant désiré.
Contre la régression sociale et démocratique
Loin de toute « disruption », reconnu officiellement ou officieusement par deux de ses immédiats prédécesseurs comme un mini-moi-en-mieux, Macron est le gendre idéal de sa classe. Tout son projet n’est qu’approfondissement et potentiel aboutissement d’une réaction néo-libérale désormais aussi vieille que lui. Régression sociale avec la remise en cause de plus d’un siècle de luttes sociales : destruction du Code du travail et du principe même de sécurité sociale. Régression démocratique avec le retour au sources d’une 5e République épanouie : l’État fort.
Deux régressions, deux fronts inséparables pour gagner une guerre de classe dont les effets sont connus : explosion des inégalités et des discriminations, décomposition politique et sociale, déréliction climatique et écologique. Nous devons répliquer sur ces deux fronts principaux en les articulant et les déclinant. Pour cela, dans la rue, sur les lieux de vie, de travail et d’étude, il faudra à notre camp social de l’unité, de la radicalité, de la démocratie, des masses en mouvements, de l’auto-organisation, un projet et une stratégie, mais aussi des organisations syndicales... et politiques. Et c’est là que le NPA peut jouer son rôle. Alors… soutenez-nous ! Objectif : 300 000 € pour le NPA !
Sylvain Madison
La souscription permet une déduction fiscale des deux tiers du montant versé : vous donnez 3 euros, le parti en reçoit 3, l’État vous en reverse 2 ! Moyennant un peu de patience avant le remboursement, vous pouvez donc multiplier votre don par 3 !
Un seul lien pour donner en ligne :
https://souscription.npa2009.org
Une seule adresse pour envoyer vos chèques (à l’ordre de NPA souscription) :
NPA souscription, 2 rue Richard-Lenoir, 93100 Montreuil
Si votre adresse n’est pas celle mentionnée sur le chèque, précisez-le pour que le reçu fiscal arrive à bon port, et si deux noms apparaissent sur le chèque, précisez à qui imputer le don.
Une seule limite de datation et d’envoi :
avant le 31 décembre à minuit
Et une seule adresse pour toutes vos questions.