Le texte de Patrick intitulé Le désert des tartares vient à point nommé souligner la nécessité de débattre avec nos camarades de Lutte ouvrière. On peut regretter son caractère unilatéral, de ce point de vue symétrique de ce qu'il critique chez LO, mais l'essentiel est que la préoccupation de mener la discussion soit là. "Justement parce que nous respectons le militantisme des camarades de LO, nous leur devons de formuler nos désaccords et de réfléchir à ce qui nous sépare,... de plus en plus, malheureusement !" écrit Patrick. Nous sommes toutes et tous d'accord, le respect du militantisme de l'autre, au sein du NPA comme à l'extérieur, c'est la discussion des idées. La discussion sur " ce qui nous sépare, ... de plus en plus" ou pas, c'est avec les camarades de LO qu'il faut l'avoir de vive voix ou par écrit.
Malheureusement le texte de Patrick est par trop dominé par nos propres débats comme s'il voulait surtout nous convaincre qu'il n'y avait rien à faire avec LO. C'est dommage car cela n'aide pas à la clarté et laisse bien des questions sans réponses.
Actualité de la révolution
Patrick part des textes du congrès de Lutte ouvrière qui datent d'il y a 7 mois. Il écrit "Bien des sujets mériteraient discussion, mais c'est sur cette conclusion qu'il me semble utile de s'arrêter, car elle illustre bien le fossé qui nous sépare aujourd'hui de cette organisation (les parties en gras ont été mises en valeur par moi)." Et de citer un passage très général :
"Pour ce qui concerne notre courant, trois générations se sont succédé sans avoir vécu de révolutions. Pourquoi ? Entre-temps, il y a eu le stalinisme et tout ce qu’il a entraîné dans le mouvement ouvrier sur le plan des idées comme sur le plan de leur transmission.
Nous ne savons évidemment pas quelles échéances nous réserve l’avenir. Ce que nous savons, c’est que quel que soit le moment où la montée révolutionnaire arrivera, il faut que nos camarades soient prêts, politiquement et humainement, à y faire face.
Dino Buzzati, dans son roman Le Désert des Tartares, relate l’histoire d’un officier qui attend l’attaque de l’ennemi qui ne vient jamais… jusqu’au jour où elle finit par se produire, mais l’officier est devenu un vieillard et ne peut plus y faire face. Jacques Brel en a fait une chanson, Zangra.
Pour nous, contrairement au roman et à la chanson, il faut qu’au moment où cela arrivera, la génération qui sera là ne soit pas marquée par l’attente ni amortie par une longue période d’absence de luttes sociales importantes. Qu’elle soit là et préparée à mener le combat. (…)
Alors, quelle que soit l’évolution économique et politique de l’année qui vient, nous aurons du travail. Sachons déceler toutes les opportunités que la situation présentera, et sachons les saisir pour nous renforcer en nombre mais aussi en compétence, et pour renforcer nos liens avec notre classe, celle qui fera la révolution, le prolétariat ! "
C'est quelques lignes illustreraient "le fossé qui nous sépare ". Vraiment ?
Certes, le parallèle avec Le Désert des Tartares surprend mais le raisonnement que développe longuement Patrick à partir de ces quelques lignes me semble plus relever de l'interprétation que de la discussion politique. Elles soulignent, selon lui, "Deux divergences fondamentales".
"La première est l'affirmation que "la montée révolutionnaire arrivera", comme une vérité absolue, indiscutable. Comme une croyance, comme une conclusion inéluctable, comme si l'histoire des luttes de classes était écrite : le capitalisme en se développant augmente la force du prolétariat et crée les conditions permettant la certitude d'une révolution, ou au moins d'une vague révolutionnaire."
Certes, comme souvent depuis quelques années, les formulations de LO prennent un tour messianique. Certes nous ne sommes pas des Madame Soleil qui prédisent l'avenir. Cependant la critique formulée par Patrick prend un sens bien précis à partir du moment où lui-même ne dit pas si notre politique doit être ou pas fondée sur l'hypothèse révolutionnaire. Critiquer les formulations de LO devient alors une façon de rester agnostique, ou une façon d'écarter l'hypothèse révolutionnaire sans le dire.
Nous fondons notre stratégie sur l'hypothèse révolutionnaire.
Patrick semble laisser la question ouverte comme si elle n'avait pas d'importance pour définir là où "notre action politique peut avoir une utilitéaujourd'hui: dans tous les combats qui permettentde combattre l'hégémonie de la bourgeoisie, de jouer un rôle dans l'unification des exploité-e-s et des opprimé-e-s, dans les évolutions de la conscience de celles et ceux d'en bas. C'est en agissant dans tous les mouvements réels, en les prenant comme ils sont, et en travaillant à les faire progresser par l'action que mûrit la compréhension des moyens et méthodes de l'adversaire, la bourgeoisie, l'Etat et les appareils idéologiques. Car c'est fondamentalement par l'action que les masses évoluent."
Une première remarque, nous sommes comme les masses, c'est par l'action que nous évoluons, apprenons... Mais pas que, aussi comme les masses, nous apprenons de l'histoire, des luttes passées, de nos analyses générales, de la vie sociale, politique au jour le jour, des confrontations... Nous essayons de nous forger une compréhension "des tâches et de la période", de l'histoire, des évolutions possibles... Et cela par un permanent aller-retour entre les idées et l'action... Et il serait un peu méprisant de réserver l'action aux masses et une certaine théorie à d'autres.
En conséquence, nous n'abordons pas les luttes pour nous y adapter sans volonté propre, sans force de caractère mais, pour reprendre la formule de Patrick, pour aider à l'émancipation des consciences.
Nous cherchons à œuvrer à une prise de conscience révolutionnaire, à la compréhension de la nécessité d'une transformation révolutionnaire, des méthodes de la luttes de classes sans attendre.
LO s'y prépare pour "un jour peut-être", Patrick nous dit ça n'est pas le problème, prenons les luttes comme elles viennent et de ces processus moléculaires surgira ou pas la révolution.
Je suis en désaccord et avec LO et avec Patrick. Notre stratégie a à construire le lien entre la volonté, le facteur subjectif, et les conditions objectives. Ce lien, c'est la lutte de classe au quotidien, son développement, ses potentialités et perspectives, la construction d'une parti des travailleurs.
C'est la même discussion que poursuit Patrick à propos de "la seconde divergence" qui porte sur "le processus par lequel ces militants révolutionnaires "prêts, politiquement et humainement" joueront naturellement un rôle dans la dite montée révolutionnaire et sont préparés à "mener le combat"(...) Car la question qui se pose n'est pas seulement celle du renforcement des organisations lors d'une montée des luttes, mais comment le projet révolutionnaire ou anticapitaliste peut-il devenir l'axe central, majoritaire, de la représentation politique des prolétaires."
Un parti pour les luttes, pour la conquêtes du pouvoir par les travailleurs eux-mêmes
Je crois que personne, ni LO ni Patrick, n'a de réponse toute faite à ces questions. Je ne crois pas que LO soit en désaccord avec Patrick quand il écrit " il nous faut dès aujourd'hui être les acteurs les plus actifs dans les combats de celles et ceux d'en bas, partout où nous le pouvons. Pour jouer ce rôle, on ne peut se contenter de diffuser ses idées, sans les confronter au mouvement réel, sans y être plongés.
Il nous faut être celles et ceux qui permettent l'existence des mobilisations, leur radicalisation, leur extension, leur unification contre les patrons, le gouvernement et l’État."
"Cela implique de travailler avec d'autres militant-e-s, de syndicats, d'associations, de partis, des militant-e-s humanistes, réformistes, véhiculant des illusions et des idées fausses sur bien des choses; militer avec des individus, qui agissent contre tel ou tel aspect de l'idéologie bourgeoise, qui veulent changer une partie de l'ordre bourgeois, qui se politisent dans le cours de l'action.
Pour cela il faut participer aux cadres militants existants, à tout ce qui permet l'expression de la résistance, de la protestation ou de la révolte du prolétariat (c'est à dire non pas la seule classe ouvrière productive, mais tous ceux qui n'ont que leur main ou leur cerveau à vendre, soit l'immense majorité de la société), dans la diversité de ses manifestations." Oui, tout ça est très bien, personne n'est en désaccord mais Patrick conviendra avec moi que nous ne sommes pas dans le domaine de la pense magique, il ne suffit de dire pour faire et il ne suffit pas de dire qu'il faut faire pour avoir une politique et savoir quoi faire.
Personne ne peut esquiver la question des choix, des contenus politiques
Et c'est même là l'essentiel.Ce ne sont pas les révolutionnaires qui déclenchent les luttes, notre tâche est surtout de les armer d'une conscience politique.
C'est d'ailleurs ce que dit Patrick plus loin, "Pour cela il faut avoir une démarche transitoire, qui vise à élever le niveau de conscience de celles et ceux qui luttent". Nous sommes d'accord. Puis il ajoute "Pour cela il faut avoir une démarche de Front unique, cherchant à unifier notre classe par tous les moyens." Quel est le lien entre les deux ? Toute la question est là.
La réponse s'écrit à travers une démarche de parti qui pose la question du pouvoir, question que Patrick comme LO oublient, question qui prend un contenu concret quotidiennement, la lutte pour la démocratie ouvrière, pour l’auto-organisation, les comités de grève... Et aussi dans notre agitation politique, unir les forces du monde du travail pour imposer les mesures d'urgence en les liant à la question du pouvoir.
Faire de la politique
A juste titre Patrick soulève la question syndicale en adressant des reproches à LO : " Dans le même ordre d'idée mais cette fois de façon non ponctuelle, si les camarades de LO prennent des fonctions syndicales lorsqu'ils peuvent animer la structure, ils ne s'impliquent jamais dans les batailles syndicales au niveau supérieur. Comme si cela n'avait aucune importance pour le prolétariat de chercher à influer sur le cours des choses dans les confédérations, fédérations, unions locales ou départementales, par des batailles de conviction, par un travail avec des équipes militantes combatives, etc... Là encore, cela impliquerait d'accepter des batailles sur des points limités, d'accepter de s'associer avec d'autres pour favoriser les évolutions politiques.
En résumé, faire de la politique, c'est s'engager dans des batailles dont on ne maîtrise pas toutes les coordonnées, mais êtres utiles, agir tout de suite."
Oui, nous sommes d'accord, il nous faut faire de la politique, développer une politique dans les organisations syndicales mais pouvons nous dire que les reproches que Patrick adresse à LO ne s'adressent pas au NPA ? En particulier aux camarades de la P1 qui dans leur texte de congrès se contentaient d'écrire que les militantEs du NPA avaient "une opinion" sur les questions syndicales !
C'est un des points que nous devons discuter avec les camarades de LO, mais faisons attention de ne pas confondre la paille et la poutre... Peut-être faudrait-il en discuter aussi entre nous.
Ne pas réécrire l'histoire
De façon générale, il me semble que dans nos critiques et discussions avec les camarades de LO nos propres bilans devraient nous inciter à développer notre esprit critique à notre propre égard. Il me semble que Patrick en manque quand il écrit: "A l'inverse [de LO], ce que le NPA, et avant lui la LCR, la JCR et le PCI avant 1968..., ont toujours essayé de faire, c'est d'agir sur la réalité, dans les mouvements réels, dans les débats existants, en accumulant certes bien des erreurs, des maladresses, mais en restant aussi en relation avec la majeure partie des mouvements en cours, en suivant les évolutions politiques, les débats, les controverses .... C'est à ce prix qu'une organisation, même petite, peut ne pas devenir une secte politique qui cultive son particularisme pour se maintenir."
Faire ainsi un bilan allant du PCI au NPA est quelque peu risqué. Les faits sont, eux, plus critiques.
Sans revenir sur cette longue histoire, je rappellerai juste quelques faits récents. En 1999, un accord avec LO a permis à la LCR d'avoir deux députés au Parlement européen ce qui a sacrément aidé la Ligue à sortir de la crise ouverte par la campagne Juquin puis la mise en œuvre de la politique des partis larges à la stratégie inachevée. Ensuite, en 2000, la fusion de la LCR avec Voix des travailleurs a consolidé sérieusement le virage pris par la direction de la Ligue et permis 2002. Avec d'autres camarades je militais alors, pour le "parti d'Arlette et d'Alain". La campagne d'Olivier fut très inspirée de ce que nous avions fait à LO et sa candidature, tout en s'inscrivant dans les pas et la suite de celles d'Arlette, a fait de l'unité ou du rapprochement entre les révolutionnaires un des axes de sa campagne. En 2004, la LCR se présentait avec LO aux élections régionales et européennes. En 2007, notre campagne restait dans cette continuité d'une longue histoire d'unité entre les révolutionnaires même si elle ne pouvait plus se penser seulement en termes d’unité entre la LCR et LO. Cette évolution devait aboutir au NPA en 2009.
En cours de route le Non au référendum de 2005 avait réveillé les vieux démons du parti large et bien des illusions habitaient les cerveaux de l'équipe dirigeante de la LCR qui porta sur les fonds baptismaux le NPA. Un pas énorme avait été accompli, mais, en quelques mois, ce noyau dirigeant a dilapidé ce capital en confondant la construction d'un parti avec un coup politique électoral et anticapitalistes et antilibéraux. Ce fut la scission.
En 2012, Philippe Poutou, militant venu de Lutte ouvrière et de Voix des travailleurs, a largement contribué à sauver la mise d'un NPA conduit à la dérive par un noyau dirigeant dépassé.
On le voit, les acquis du NPA qui sont encore vivants n'appartiennent pas nécessairement ou exclusivement à cette prétendue continuité historique dont Patrick fait l'éloge. De toute évidence, les choses sont pour le moins plus compliquées.
Le regard de Patrick est non seulement unilatéral mais sectaire alors que la tendance dont il faisait partie au sein de la LCR à la fin des années 90, Révolution!, était totalement inscrite dans la bataille menée par les camarades de la Fraction de LO et Voix des travailleurs. La bataille menée, chacun à sa façon ou à sa place, par ces trois courants a été déterminante pour la suite.
Au risque d'abandonner notre projet
"Il faut donc se poser en permanence deux questions :
-
qu'est-ce qui est important pour le prolétariat dans les circonstances actuelles?
-
que pouvons-nous faire avec nos forces qui permette d'avancer en ce sens ?"
OK, à ce niveau de généralité, nous sommes tous d'accord.
"L'on exclut évidemment la réponse qui consiste à rabâcher qu'il faut renforcer notre parti, car nous ne sommes pas de ceux qui pensent que ce qui est bon pour le parti est bon pour le prolétariat dans son ensemble..." Qu'est-ce qu'on exclut ? Le fait de rabâcher ? Tout le monde est d'accord ! Le fait qu'il faille renforcer le parti ? Ah bon, et pourquoi ? Parce que ce qui est bon pour le parti ne serait pas nécessairement bon pour le prolétariat ? Oui, certes, mais qu'est-ce que ça veut dire ? Je crois que nous serons d'accord pour inverser les choses et dire que ce qui est bon pour le prolétariat devrait être bon pour le parti et que nous nous renforcerons si nous sommes capables de mettre en œuvre une politique qui réponde au besoins du prolétariat !
Patrick veut tellement nous convaincre cependant que, vraiment, la question n'est pas le parti qu'il en rajoute une couche : "se situer sur le seul terrain de la construction de l'organisation, du lien du parti avec le prolétariat, a aussi une conséquence pratique : le refus de la démarche de front unique, c'est à dire de la lutte pour l'unité pour les mobilisations, pour les batailles politiques, économiques et sociales." Ah bon, et pourquoi ? Voilà une invention théorique de Patrick, pour faire le front unique, le parti est un obstacle, il faut le mettre de côté ou qu'il soit discret, qu'il ne vienne pas déranger les réformistes... Le front unique deviendrait alors un alignement sur les réformistes. Est-ce là "le font social et politique" ?
Il y a là un désaccord de fond, cette conception finit par nous mettre à la remorque des autres... partis, à dénoncer... Lutte ouvrière et à abdiquer dans les faits du projet du NPA.
"c'est pourquoi nous avons eu raison de construire le NPA"
écrit ensuite Patrick comme pour nous rassurer. Il nous invite à aller de l'avant: " et notre échec à rassembler tous les anticapitalistes n'y change rien : nous avons l'obligation de recommencer, de discuter comment réussir là où nous avons échoué. Car ce qui est décisif pour modifier les conditions des luttes de classe en France, c'est la construction d'une représentation politique de celles et ceux d'en bas, pour unifier les combats épars, leur donner une expression politique. Nous savons tous que ce n'est pas par le grossissement de nos organisations qu'on y arrivera . Il faut un choc politique, construire des réseaux militants déterminés. Il faut donc agir aujourd'hui à notre échelle pour que cela advienne."
On est d'accord à une nuance près et de taille qui affirme la même divergence : opposer nos tâches politiques à la construction de notre organisation! Étrange façon de voir qui, si elle se développe, conduit à l'impuissance, à la démoralisation.
Une autre divergence résulte de la première: si l'on comprend bien Patrick, LO n'aurait pas sa place dans le regroupement des anticapitalistes.
Notre projet est en effet d'unir les anticapitalistes et les révolutionnaires, et, bien sûr, cela implique d'avoir une politique vis à vis de LO, nous en donner les moyens.
LO est loin d'être une secte, les camarades de la P1 auraient dû aller à leur fête, elle est ouverte sur l'extérieur, riche, bien plus que celle de l'Huma et sans publicité...
Pour unir les anticapitalistes et les révolutionnaires, nous avons besoin de construire un instrument politique en lien avec la classe ouvrière, la jeunesse, le mouvement réel. Il faut s'attacher quotidiennement à donner corps à cette "représentation politique de celles et ceux d'en bas", c'est à dire recruter, aider chacune et chacun à prendre conscience, être capable d'apprendre ensemble, de travailler ensemble au sein du NPA au lieu de jeter des exclusives, de diviser son propre parti.
Il faut partir du mouvement réellement existant, du NPA tel qu'il est au lieu de rêver d'un NPA qui n'a jamais existé.
"Il faut faire vivre le marxisme comme une pensée vivante, pas comme les moines copistes du Moyen Age" oui, mais qui est contre, faisons... "Pour conclure, être un groupe militant qui ambitionne de jouer un rôle dans les combats pour l'émancipation, c'est être utile aujourd'hui au prolétariat dans tous ses combats, économiques, sociaux et politiques, autant que nous pouvons l'être, avec les acquis qui sont les nôtres, la modestie que nous impose la connaissance de nos limites, la détermination que nous donne nos refus des injustices, des inégalités, des oppressions. En bref, tout plutôt qu'attendre !"
Oui, n'attendons pas, unissons nos propres forces, démontrons nos capacités, dans notre propre activité tournée vers l'extérieur, les mobilisations, utilisons y compris les tribunes électorales pour y défendre les idées et les perspectives d'un parti par en bas qui n'a pas d'autres intérêts que ceux des prolétaires...
Oui, sans attendre, développons une politique de parti, faisons du NPA la tendance qui milite effectivement pour le regroupement des anticapitalistes et des révolutionnaires sans exclusive, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Le 21/06/2015
Yvan