Publié le Jeudi 24 mai 2012 à 22h21.

400 candidatures anticapitalistes

Employée, infirmière, enseignant, agent EDF, secrétaire, bûcheron, cheminot, ouvrier… Les candidatEs du NPA sont à l’image de la société : des travailleurEs qui n’ont que leur force de travail à vendre. La moyenne d’âge des candidatEs est légèrement supérieure à 40 ans, ce qui révèle que notre organisation reste l’une des meilleures représentantes de la jeunesse.

Le NPA sera sans doute la seule organisation à devoir payer l’amende sur la parité hommes-femmes pour avoir présenté… plus de femmes que d’hommes. Un déséquilibre dont nous sommes fiers, à l’heure où les autres partis présentent seulement 40 % de femmes, dont une bonne partie sur des circonscriptions où ils sont certains qu’elles ne seront pas élues. Nous avons enfin essayé de mettre en avant des militantEs animant des luttes ces dernières années.

Obtenir une telle composition sociologique n’est pas une tâche facile : il faut en effet convaincre de présenter des salariéEs, des jeunes, des femmes, et de ne pas tomber dans la facilité en proposant des hommes qui se sont déjà présentés trois ou quatre fois. Ce n’est pas évident car, dans cette société, tout nous pousse à considérer que nous ne sommes pas légitimes à nous exprimer, que les élites, les experts sont mieux placés que nous. Sans oublier que de nombreux camarades n’ont pas pu se présenter parce qu’ils travaillent dans le privé ou parce qu’ils cherchent un emploi. Pour ces camarades, se présenter, être connu comme militant politique, équivaudrait à un licenciement à moyenne échéance ou à ne pas trouver de travail.

Présenter des candidats à l’image du monde du travail est un vrai effort militant pour les membres du NPA et les sympathisantEs qui ont accepté de se présenter.Des candidatures anticapitalistes ouvertesSur le plan politique, le NPA présente 340 candidatures, dont 40 se réclamant de son courant public « Gauche anticapitaliste » et soutient 30 candidatures d’autres organisations. Dans la plupart des cas, ces dernières sont mises en place dans le cadre d’accords unitaires départementaux. La majorité de ces accords sont noués avec les Alternatifs et le Mouvement des objecteurs de croissance (MOC), qui n’ont pas souhaité dans certains départements se présenter avec le Front de Gauche et ont voulu au contraire maintenir une indépendance politique anticapitaliste vis-à-vis de ce courant. Dans cette situation, le NPA a souhaité œuvrer à un rassemblement des courants anticapitalistes. C’est le cas en particulier avec les candidatures NPA-Alternatifs-­MOC en Drôme, en Ardèche et en Isère.

Parfois, des candidatures unitaires ont été nouées avec des organisations du Front de Gauche, lorsque les sections locales ont assumé une certaine forme de rupture programmatique avec leurs directions nationales, comme par exemple l’indépendance complète vis-à-vis du PS et la sortie du nucléaire. D’autres candidatures unitaires sont issues des droits de la Gauche anticapitaliste, en tant que courant public du NPA, à défendre son orientation dans plusieurs circonscriptions même si cela ne rencontrait pas l’assentiment de la majorité du NPA.Et maintenant, la campagne ! Malgré les difficultés actuelles des anticapitalistes et des révolutionnaires, nous avons fait le choix de nous présenter partout où c’était possible, partout où nous estimions pouvoir organiser une campagne militante. Et c’est l’étape suivante : il nous reste deux semaines et demie pour réaliser une campagne de masse : aller à la rencontre des salariés, faire connaître nos idées, proposer à tous ceux qui ont été intéressés par la campagne de Philippe Poutou de militer avec nous. Deux semaines et demie, c’est le temps qu’il a fallu à ce dernier pour gagner en notoriété et doubler son score dans les sondages. Alors pourquoi pas, cette fois, pour les législatives ? L’enjeu n’est rien moins que de renforcer le courant à gauche le plus indépendant du PS. À l’heure où celui-ci, après quelques mesurettes choisies pour faire plaisir à gauche, va se glisser petit à petit dans le sillage de ses camarades sociaux-libéraux d’Espagne et de Grèce, il est nécessaire de renforcer le courant qui se bat à la fois pour une rupture anticapitaliste face à la crise et pour un front unitaire de lutte contre l’austérité de gauche. Chaque voix qui se portera sur les candidats du NPA sera un encouragement à lutter pour une autre société !

Antoine LarracheLa liste de la totalité des candidatEs se trouve sur www.npa-legislatives.org

Adil : un député pour nos quartiers !

Dans la 13e circonscription des Bouches-du-Rhône, la candidature d’Adil Fajry, agent territorial, et de Géraldine Grimaud, demandeuse d’emploi, a démarré à Istres, en plein cœur du quartier populaire « le Prépaou ». Banderoles en bas des blocs, grillades, sono et prise de parole d’Olivier Besancenot pour donner le ton de la campagne : « Justice sociale dans nos quartiers populaires ». La semaine dernière, les militants ont inauguré une murette du quartier qu’ils ont baptisée : local de campagne. Adil et Géraldine ont fait un meeting « live » au pied des HLM en présence du groupe ZEP. Prochaines étapes : le 30 mai avec une intervention de Saïd Bouamama sur les luttes de l’immigration/luttes ouvrières, et le 4 juin à Martigues pour une réunion sur l’islamophobie animée par Abdelaziz Chaambi. La campagne se clôturera comme elle a commencé, par une fête au cœur du quartier. Au-delà du score que nous espérons être le plus élevé possible, nous voulons au travers de cette candidature participer à notre échelle à la politisation des quartiers populaires. Vous pouvez suivre cette campagne sur le net : ww.adil2012.fr ou sur la page « Adil Fajry » sur Facebook.

Dans le Lot

Le NPA sera présent dans les deux circonscriptions du Lot.Dans la 1re (Cahors et le sud du département), c’est Patrick Bellois, directeur de MJC, qui est notre candidat. Son suppléant est Jean-Luc Morestin, du MOC, technicien, qui a déjà été candidat avec nous lors de précédentes élections.

Dans la 2e (Figeac et le nord), c’est Gérard Barde, retraité, ancien du PC qui a rejoint le NPA en 2010. Il a été suppléant de Christine Gauchet aux cantonales de 2011 où ils ont réalisé un score de 6,67 % ! Sa suppléante est Muriel Poyer, monitrice d’auto-école associative.

Dans le Lot, à forte dominance à gauche, PS et PRG se partagent les postes entre conseil général, députés, sénateurs. Au conseil général, ils se comportent en bons « gestionnaires » comme l’a montré le récent conflit des aides ménagères où ils ont voulu imposer un plan d’austérité contre les salariés, qu’ils ont dû totalement remballer devant la détermination des aides-ménagères.

Dans ce département fortement rural, sauf le nord qui a des usines importantes : Rattier à Figeac, la Solev à Martel, Andros à Biars, ce sont les démantèlements des services publics qui préoccupent, comme la maternité à Figeac, les suppressions de bureaux de poste dans les petites communes, les problèmes de transport. Depuis plusieurs années un comité « Tous ensemble pour les gares » se bat contre les suppressions programmées d’arrêts sur la ligne Paris/Toulouse.

Dans le Nord, c’est la question du désenclavement qui pose problème. Depuis 20 ans, les conseils généraux du Lot et de la Corrèze financent des études routières alors qu’il existe une ligne ferroviaire qui ne demande qu’à être exploitée rationnellement. Les élus de gauche s’y opposent alors que même le patron d’Andros est pour le ferroutage !

Autre menace, les autorisations d’exploitation du gaz de schiste qui concerne une vaste superficie du département. Un comité dynamique organise mobilisation et manifestations.

Les militants du NPA sont partie prenante de ces manifestations et comités. Dans le nord, nous éditons un bulletin : La Voix anticapitaliste, distribué sur les marchés et les entreprises, bulletin qui reçoit beaucoup de sympathie.

Correspondant local

En Seine-Saint-Denis

Dans le 93, les spécificités d’un des départements les plus populaires se sont exprimées dans les deux tours de la présidentielle. D’abord le ras-le-bol social et la défiance du système politique institutionnel avec 26,4 % d’abstention (et des pics à plus de 30 % dans certaines communes comme Aubervilliers ou Stains) soit près de 8 points de plus qu’en 2007. Ensuite par un vote très fort à gauche, au 1er tour Hollande faisait 38,7 % (et ses meilleurs scores dans les municipalités encore tenues par le PCF), Mélenchon très au-dessus de ses scores nationaux avec 17 % (plus de 20 % dans les mêmes communes PCF) captant l’électorat de l’extrême gauche, puisque Philippe Poutou a obtenu 0,9 % et Nathalie Arthaud 0,5 %. Dans ce département phare pour stigmatiser « les violences urbaines », « la délinquance des jeunes », le nombre de migrants etc., le score FN a un peu augmenté par rapport à 2007, et avec 13,5 % il est certes trop haut, mais très inférieur au score national et aux 20 % que totalisaient Le Pen et Mégret en 2002. Enfin la bonne nouvelle c’est la claque de Sarkozy, 19,5 % au 1er tour et surtout la déculottée du 2e tour avec 65,3 % pour Hollande (77,8 % à Saint-Denis) et donc 34,7 % pour Sarko. Le NPA sera présent dans dix circonscriptions, dont sept avec des candidates, il soutiendra la liste unitaire avec les Alternatifs à Montreuil et une liste Gauche anticapitalise-NPA à Aulnay-sous-Bois.

Dans ce département très majoritairement tenu par le PS avec des bastions importants qui restent au PCF (ou à la Fase comme les deux députés sortants de Saint-Denis et Tremblay-en-France), le côté local peut modifier sensiblement les votes.

Au cœur de notre campagne, l’emploi, la lutte contre les licenciements avec le projet de PSA de fermer son usine d’Aulnay ce qui provoquerait 10 000 suppressions d’emploi dans le département. Alors que le 93 connaît un taux de chômage de 14 %, il est inadmissible que la politique des communes, des intercommunalités, du conseil général et du conseil régional, presque exclusivement gérés par les partis de gauche aboutisse à se féliciter des milliers d’emplois qui « arrivent » à La Plaine, Aubervilliers, Pantin ou Le Bourget, sans créer de postes autres que précaires, vu qu’il s’agit d’entreprises (et pas que des PME : ArcelorMittal, Orange, SFR, L’Oréal, Générali, BNP-Paribas…) qui déboulent parce que les aides sont particulièrement juteuses !

Les candidatEs du NPA défendront le droit au logement comme ils l’ont fait dans les luttes contre les expulsions de logements à Bagnolet, Montreuil, La Courneuve ou Saint-Denis. Ce qui passe par l’arrêt des expulsions (y compris des squatteurs), l’application de la loi de réquisition des logements vides, comme cela a été fait en 2009 à Saint-Denis par un arrêté municipal enregistrant la réquisition effectuée par des familles soutenues par les associations et des partis de gauche, et la construction de logements sociaux (il en manque au moins 50 000 dans le département).

Les candidatEs du NPA combattront les dangers écologiques de l’usine de méthanisation (pour traiter les déchets) que les communes veulent construire à la limite de Bobigny, Pantin et Romainville, où la mobilisation a obligé les élus à une consultation dont ils ne voulaient pas.

Enfin dans un département où 20 % de la population n’a pas la nationalité française, où dans une ville comme Saint-Denis de plus de 100 000 habitants, il n’y a que 40 000 électeurs, les candidatES du NPA, qui participent au comité de soutien des Roms, aux mobilisations de RESF, défendront la régularisation de tous les sans-papiers, la fin du statut spécifiques des Bulgares et des Roumains, et des discriminations contre les Roms, et bien sûr le droit de vote et d’éligibilité des étrangers à toutes les élections.

Dans la Vienne, pour une Alternative à gauche : unitaires et anticapitalistes !

Dans la suite des élections municipales et régionales, nous nous présentons de nouveau avec les Alternatifs pour défendre « Une Alternative à gauche », même si nous aurions souhaité élargir cet accord à l’ensemble de la gauche de la gauche. Malheureusement, les discussions avec le Front de Gauche n’ont pas pu aboutir. Nous sommes quoi qu’il en soit présents dans trois circonscriptions sur quatre, avec un candidat des Alternatifs, Bruno Riondet sur la 1re circonscription, et deux candidats du NPA, Maryse Desbourdes et Alexandre Raguet sur les 2e et 3e. Nous voulons mettre en avant l’idée de la démocratisation de la politique, en présentant deux jeunes sur une circonscription et deux femmes sur l’autre.

Vivant à quelques kilomètres d’une centrale nucléaire (Civaux) ainsi que de la future LGV, nous ferons aussi campagne pour la sortie immédiate du nucléaire ainsi que pour l’arrêt du projet de LGV que les populations refusent et qui est à la fois antiécologique et socialement inutile. Les questions des droits des femmes, de l’émancipation des jeunes ou encore de la régularisation de tous les sans-papiers seront aussi au centre de notre campagne puisqu’il s’agit là de combats que nous menons tout au long de l’année dans des collectifs et dans notre activité militante globale.

Alors que la Grèce est à un tournant de son histoire et que les politiques libérales et l’austérité vont s’abattre sur tous les peuples d’Europe, il faut préparer la riposte unitaire et ce sera le message que nous ferons passer. Rassembler une gauche politique de combat en totale indépendance du PS pour proposer une Alternative à gauche, et au-delà rassembler toutes celles et ceux qui seront prêts à se battre pour contrer l’austérité, avec l’émergence d’un front unique.

En une phrase, cette campagne nous permettra de mettre en avant des revendications que nous seuls défendons, tout en préparant l’avenir. Et de cet avenir, il faudra être acteurs, dans les luttes et dans les élections, de manière anticapitaliste et unitaire.

Dans le département du Premier ministre, le NPA 44 est en campagne

Dans le département de Loire-Atlantique, le NPA se présente dans quatre circonscriptions avec une parité complète des candidats.

Dans la 1re circonscription, Claudine Jegourel, contrôleuse du travail, militante syndicale, est engagée de longue date dans la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes Dans la 2e circonscription, Sandra Cormier, enseignante précaire, a été de toutes les luttes pour la régularisation des sans-papiers et participe activement au mouvement féministe.Dans la 3e circonscription, Bruno Hervé, militant syndical, mène le refus de l’austérité sur les terres mêmes du nouveau Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. À Saint-Nazaire, dans la 8e circonscription, Thierry Bruvalone, militant du NPA et du Mouvement des objecteurs de croissance, est particulièrement engagé dans l’écologie radicale et le combat altermondialiste.

Nos candidatures s’opposent à l’extrême droite et à la droite mais également à la politique d’austérité dont Ayrault se propose d’être le chef d’orchestre comme ici, en Loire-Atlantique, nous nous opposons résolument à la politique mise en place par le PS, dirigé de main de fer par le même Jean-Marc Ayrault.

En particulier, nous dénonçons sa volonté de faire de Nantes une ville pour les riches par des politiques du logement et du transport prédatrices pour les classes populaires, ainsi que la construction d’infrastructures mégalomaniaques telle l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Nous voulons en finir avec ce projet inutile et ruineux, qui bloquerait pour des années les possibilités de développer les services publics dont la population a besoin. Toutes nos candidatures s’appuient sur un travail politique régulier des différents comités nantais dans les quartiers populaires (Malakoff, les Dervalières ou encore les quartiers nord de Nantes) ainsi que sur une intervention soutenue sur la ville de Saint-Nazaire.

Les candidatEs du NPA en Seine-Maritime

Le NPA est présent dans neuf circonscriptions sur dix, avec cinq femmes titulaires. Toutes et tous ces candidatEs, militantEs du NPA sont des salariéEs, syndicalistes partie prenante du mouvement social et politique dans l’agglomération, représentatifs de la population laborieuse, des salariéEs des grandes entreprises privées et publiques de l’agglomération. Le NPA est aussi fier d’avoir deux candidats jeunes, étudiantEs de 25 et 26 ans. Dans la région, comme dans tout le pays, le problème de l’emploi est au cœur de cette campagne, avec la raffinerie Petroplus et l’entreprise Legrand électrique menacées de fermeture ; les employés de Paris Normandie craignent également pour leur avenir si ce journal local disparaît. Nous défendrons dans ces élections l’idée de la convergence de ces luttes pour l’interdiction des licenciements. Tout en ne cédant rien sur l’emploi, il ne faut rien abandonner non plus sur l’écologie. Avec les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne, nous exigeons 0 licenciement. Nous défendons la mise sous contrôle de la population et des salariéEs de l’ensemble du secteur énergétique après expropriation des grands groupes de l’électricité et du pétrole pour préserver et développer l’emploi, gérer l’énergie comme un bien public accessible à toutes et tous et donner un avenir à notre planète sans déchets radioactifs ni effet de serre. Dans le même sens, nous défendons l’abandon de l’EPR à Penly et la sortie du nucléaire. Sur la côte normande existent déjà sept réacteurs nucléaires. Un autre front de lutte est le soutien au combat du DAL, qui a réquisitionné des logements vides pour y reloger des familles avec enfants sans abri, soutenu par le Collectif des travailleurs sociaux 76 et RESF.

• 1re : José Marin, 51 ans, bibliothécaire dans la ville de Rouen, syndicaliste, suppléante Annick Hely, 52 ans employée de la poste, elle aussi syndicaliste à Rouen. • 2e : Catherine Saillard, 58 ans, fonctionnaire, a déjà été candidate aux élections municipales, militante syndicaliste. Son suppléant, Philippe Havel, est agent hospitalier, syndicaliste et originaire de Darnétal, commune de la circonscription. • 3e : Christine Poupin, porte-parole du NPA, syndicaliste, est bien connue dans la commune de Sotteville-les-Rouen où elle a été précédemment élue aux élections municipales ; son suppléant, Olivier Petit, 40 ans, est cheminot, dans une circonscription où les luttes à la SNCF ont toujours été déterminantes dans le mouvement ouvrier local et national. • 4e : Régis Louail, 58 ans, ouvrier dans l’industrie automobile, à Renault Cléon, syndicaliste ; Clara Nesic, 41 ans professeur des écoles, syndicaliste.• 5e : Christophe Poussin, 47 ans, formateur sur chantier d’insertion ; Patrice Deveaux, 55 ans, privé d’emploi. • 6e : Rafael Alacaraz-Mor, 25 ans, étudiant ; Marilyne Certain, 26 ans, étudiante.• 7e : Marie-Hélène Duverger, 39 ans, enseignante, syndicaliste ; Jean-Pierre Paris, 57 ans, ouvrier dans l’industrie automobile, syndicaliste. • 9e : Myriam Tevenin, 46 ans, secrétaire médicale ; Christophe Renouf, 43 ans, opérateur en raffinerie.• 10e : Michèle Mor, 65 ans, enseignante retraitée ; Jean-Christian Rouly, 63 ans, cadre de l’industrie retraité.

Une réunion publique des candidatEs de l’agglomération rouennaise aura lieu vendredi 8 Juin, à 20 heures à la Halle aux Toiles à Rouen.