Le 2 mars à Alençon, se tenait un meeting pour le retrait de la réforme des retraites organisé conjointement par le NPA avec les forces politiques de gauche locales.
La centaine de personnes présentes a apprécié la tenue de la réunion unitaire. Le public était dans l’ensemble un peu grisonnant, ce qui nous montre le travail à faire localement en direction des jeunes !
RESF a insisté sur les dangers de la loi Darmanin, et le Collectif des droits des Femmes 61 sur la dimension supplémentaire que prend cette année la grève féministe du 8 mars.
Les présentEs, c’est-à-dire la députéE PCF et NUPES, les représentants EÉLV, LFI et Pôle citoyen (structure politique de gauche locale) ont choisi d’aborder le meeting de manière thématique : jeunesse-travail-retraites, pauvreté et retraites, santé et travail, historique des réformes, organisation de la lutte, etc.
Points de convergence et lignes de partage
« On a terriblement besoin d’unité », a-t-on entendu lors de cette soirée. L’organisation et la tenue d’un meeting permet à la fois de montrer les points de convergence mais aussi les différences, fondamentales, de nos lignes politiques. C’est indiscutablement ce qu’a fait Christine Poupin, notre porte-parole, dans son intervention. Outre qu’elle a rappelé que notre engagement dans cette lutte était porté par un autre projet de société, elle a été la plus combative et en prise avec le mouvement social.
Cela a permis d’offrir une analyse et une perspective pour la construction des luttes, d’insister sur la nécessité du blocage du pays pour atteindre le niveau de rapport de forces nécessaire pour faire plier le gouvernement. En somme, « il faut convaincre qu’on peut gagner ». Christine a été la plus applaudie, notamment en rappelant que les attaques contre les retraites c’est aussi la réforme Touraine. Elle a ajouté qu’au nombre des travailleurEs précaires, il ne faut pas oublier de nommer les travailleuses, que se battre contre le projet du gouvernement c’est se battre pour la retraite à 60 ans avec une cotisation à 37,5 annuités dans le public comme le privé. Car pour le NPA, la gauche de combat n’est pas qu’un slogan !