Publié le Mardi 9 février 2010 à 22h21.

En mars prochain, votez pour une gauche anticapitaliste indépendante !

 Les élections régionales auront lieu dans quelques semaines alors que les conditions de vie de la population se sont gravement détériorées. Les grands groupes industriels et financiers nous font payer la crise, dont ils sont responsables, au monde du travail, aux milieux populaires. Ces jours-ci, c’est par exemple Total qui annonce 8 milliards d’euros de bénéfices en 2009, et se débarrasse de sa raffinerie de Dunkerque et de ses 780 salariés !

Sous prétexte de plans de sauvetage ou de relance, Sarkozy et son gouvernement ont distribué des dizaines de milliards d’euros aux banques, ainsi qu’aux industriels et aux riches à travers les baisses d’impôts. Maintenant, au nom des déficits qu’ils ont ainsi créés, ils justifient des dizaines de milliers de suppressions de postes dans l'éducation ou dans la santé et préparent de nouvelles attaques contre les retraites.

 

Sanctionner la droite sans cautionner la gauche

Pour Sarkozy, une victoire électorale validerait sa politique de casse des droits sociaux et démocratiques. Mais cela ne fait pas du parti socialiste un réel opposant à la droite, comme le montrent bien les hésitations et volte-face de Martine Aubry sur les retraites. Il y a six ans, ayant remporté 20 régions sur 22, le PS déclarait qu’il en ferait des « contre-pouvoirs » face à la droite. Mais il a mis en œuvre lui-même, à la tête des conseils régionaux avec ses alliés, une politique libérale qui subventionne les grandes entreprises et privatise dans les services publics.

 

Des listes pour tout changer et rien lâcher

Une autre politique est possible si l’on remet en cause la logique du marché et la mainmise des groupes financiers et industriels sur l’économie. Pour porter des mesures anticapitalistes, il faut s’attaquer aux intérêts d’une minorité ultra-privilégiée en s’appuyant sur la mobilisation des salariés et des jeunes. c'est cette politique que défendra la liste « Tout changer, rien lâcher ». Nous voulons faire entendre, dans ces élections, une autre voix, d’autres intérêts que ceux des classes privilégiées.

Les candidates et candidats de notre liste partagent la même vie, les mêmes difficultés que le reste de la population. Ils sont eux-mêmes des salarié-e-s, des jeunes en butte au chômage, à la précarité, aux bas salaires… Défendre une politique anticapitaliste ne lâchant rien face à la droite et au Medef, en toute indépendance du parti socialiste, voilà ce que propose le NPA. Tous ensemble pour tout changer !