« Votre solidarité, votre mobilisation dans la diversité de votre engagement, me font chaud au cœur. En fait, tout au long de ces décennies passées, elles ne m’ont jamais fait défaut camarades. Ceux qui misaient sur l’essoufflement de votre action en sont pour leurs frais. »
Cette adresse de Georges Abdallah aux manifestantEs de Lannemezan il y a tout juste deux ans reste d’une brûlante actualité. En dépit de l’acharnement politique et judiciaire de l’État français, le scandale que constitue le maintien en détention de Georges Abdallah ne cesse de croître, comme en témoigne l’appel « Une exigence de justice » signé par plus de 200 personnalités.
Renforcer la pression sur le gouvernement
Si cette bataille de l’information est aujourd’hui en partie gagnée, si des collectifs pour la libération de notre camarade se sont créés au cours des derniers mois, si la plupart des organisations politiques et syndicales ont manifesté leur soutien, si les autorités libanaises ont exigé que la France libère leur ressortissant, les pouvoirs politiques qui se sont succédé depuis des décennies ne lâchent rien.
Nous devons renforcer la pression sur le gouvernement et exiger qu’il signe dans les délais les plus brefs l’arrêté d’expulsion qui seul peut mettre fin à cette peine de prison sans fin à laquelle est soumis notre camarade. Nous ne pouvons pas nous contenter des mobilisations ponctuelles, routinières qui, bien qu’indispensables, ne débouchent pas. Il faut que cette manifestation de samedi 23 octobre devant la prison de Lannemezan soit la dernière et constitue un saut qualitatif pour les soutiens dans les prochains mois.
Libérons Georges Abdallah !