Nos résultats sont très faibles : 0,46 % dans le Nord-Ouest, 0,46 % dans l’Ouest, 0,34 % dans l’Est, 0,54 % dans le Sud-Ouest et 0,85 % en Île-de-France.
Le fait que nous n’ayons pas, pour des raisons financières, été en mesure de mettre nos professions de foi et nos bulletins de vote dans les enveloppes électorales envoyées aux électeurs et électrices a indéniablement joué contre nous. C’est pour une large part ce qui explique par exemple le décalage entre nos résultats et ceux de Lutte ouvrière. Cette difficulté renvoie à celle que nous avons eu à nous mobiliser pour la souscription pour nous donner les moyens matériels de défendre plus largement et mieux nos idées.
Notre campagne est restée essentiellement une campagne locale de construction. Elle a été utile et a rencontré une sympathie qui ne s’est pas exprimée dans les urnes. Mais cette sympathie est bien réelle et ouvre des possibilités militantes sans rapport avec les résultats.
Nous savions que nous avions un lourd handicap dans un contexte de profond recul social et politique. C’est en toute lucidité que nous avons fait le choix d’être présents malgré ce handicap, pour défendre nos idées et perspectives dans le débat politique. De ce point de vue, la campagne est un point d’appui pour renforcer notre travail de reconstruction, et engager la riposte indispensable pour enrayer la régression sociale et politique qui engendre le monstre du FN.
Un combat urgent et indispensable.