La bonne nouvelle de ces dernières semaines c’est que les résistances, les luttes reviennent haut et fort sur le devant de la scène, s’invitant même dans le débat électoral. L’exaspération est grande contre les politiques du gouvernement et du Medef dont l’unique objectif est de nous faire payer leur crise pour maintenir leurs richesses et un taux de profit acceptable par les actionnaires.
Au cours de la seule semaine dernière, plusieurs grèves ont eu lieu, dans les hôpitaux, les crèches publiques, l’Éducation nationale, la justice, contre les suppressions d’emplois, le manque d’effectifs et les réorganisations en tout genre qui mettent à mal les derniers services publics.
La colère gronde également dans de nombreuses entreprises privées où les travailleurs se mettent en grève pour leur salaire comme chez Ikea ou Danone, contre les licenciements ou fermetures de boîtes comme chez Total où les salariés refusent la liquidation de la raffinerie de Dunkerque alors que ce groupe pollueur vient d’annoncer plus de 8 milliards de profits. Toutes ces luttes montrent que les salariés du privé comme du public ne sont pas résignés et qu’ils refusent de payer la facture d’une crise dont ils ne sont en rien responsables. Alors il est vrai que ces luttes sont souvent isolées mêmes si elles recueillent la plupart du temps un large soutien de l’opinion. Il y a donc urgence à aider, soutenir, développer de la façon la plus unitaire possible ces résistances et à les faire converger. Il y a urgence à organiser une riposte généralisée, seule capable de faire reculer ce gouvernement et le patronat. Le 23 mars prochain, journée de grève et de manifestations contre les licenciements, la réforme des retraites et pour les salaires, doit être la première étape pour un mouvement d’ensemble ! Sandra Demarcq