Publié le Mercredi 15 décembre 2010 à 16h21.

Communiqué du NPA. 9 euros brut : un Smic de misère.

Pour la 5e année consécutive, il n'y aura pas de coup de pouce pour l'augmentation du SMIC. Les 2,3 millions de salariés devront se contenter d'un salaire minimum à 9 euros brut, 17 euros en plus par mois, soit un salaire de 1073 euros net mensuel.

La comparaison avec la moyenne officielle des dirigeants d'entreprises du CAC 40, dont la rémunération est estimée à 3, 3 millions d'euros annuel, soit près de 200 fois le salaire d'un smicard, est édifiante !

Cette gigantesque différence de rémunération est illustrative des inégalités qui partagent la société. La crise du système capitaliste et les politiques d'austérité qui l'accompagne ne peuvent que les aggraver encore plus.8 à 9 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté et parmi elles beaucoup de salarié-E-s, précaires, à temps partiel imposé, par exemple.

A l'autre bout de la chaine, les rémunérations explosent en faveur de la minorité de privilégiés qui trustent les places d'actionnaires, les postes de direction dans les grandes entreprises, etc.

Le MEDEF ne peut qu'être satisfait de cette décision gouvernementale. La justification fournie par le ministre du Travail, X. Bertrand, sur la priorité accordé à la baisse du chômage ne trompera personne.

Il s'agit ni plus ni moins que de faire payer la crise aux salariés tout en protégeant les bénéfices des entreprises du CAC 40 et de ses dirigeants.

Raison de plus pour continuer à exiger un SMIC à 1500 euros net et 300 euros net d'augmentation pour tous et toutes.

Le 15 décembre 2010.