Après l'annonce l'année dernière de la fermeture de l'usine d'Aulnay et de 11 000 suppressions d'emplois en France pour tout le groupe, la direction de PSA en veut toujours plus.
Comme Renault, elle veut imposer de nouvelles mesures pour augmenter le compétitivité, c'est à dire pour s'en prendre aux conditions de travai, aux salaires, à l'emploi et aux droits des salariés.Trop, c'est trop et la pilule ne passe pas. A des mesures devant s'étaler dans le temps, la direction de PSA a associé attaques immédiates. Ce mélange est explosif.
Le semaine dernière, de multiples débrayages ont eu lieu dans tout le groupe à Montbéliard, Poissy, Aulnay, Trémery et Valenciennes. A Mulhouse, la mobilisation de 750 ouvriers a bloqué les chaînes de production (voir sur ce blog le compte rendu du débrayage de Mulhouse)
Premières mobilisations, premiers reculs : la direction de PSA a renoncé à supprimer la prime de rentrée de 187,20 euros et à baisser de 18 à 15 % la majoration pour les équipes de nuit.
Ce mercredi 18 septembre, la direction a avancé d'une semaine une réunion « compétitivité » avec les syndicats.
Et ce mercredi 18 septembre est celui d'un appel à la grève sur tout le groupe PSA ; voir l'appel à grève de la CGT PSA, et les appels des syndicats CGT de différents sites PSA.
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