Les messages automatiques envoyés avant la disparition mettent en évidence le mauvais des sondesPitot, les instruments qui mesurent la vitesse de l’avion, une information vitale pour le pilotage automatique.
Deux pilotes du syndicat de pilotes d’Air France mettent en cause le retard d’Airbus et d’Air France à réagir. Les sondes, fabriquées par Thalès, ayant connu des problèmes dès 2002, auraient dû être remplacées. Les pilotes n’auraient pas assez de formation pour réagir à cette panne, voire à des consignes erronées.
Le groupe aérien obnubilé par ses profits supprime de nombreux emplois, et la gestion bureaucratique de la sécurité n’a pas permis de détecter le danger.
Air France, en même temps qu’elle veut imposer le silence à ses salariés sur cette question, a lancé un audit externe.