Une fois encore, le NPA a tenu un stand durant les trois jours de la fête de l’Humanité à La Courneuve. Et malgré des restrictions liées à la situation sanitaire, le moins que l’on puisse dire est que, au sein de ce qui demeure une fête populaire où se retrouvent des dizaines de milliers de sympathisantEs de la gauche, plus ou moins radicale, notre stand a connu un succès d’apparition.
Un peu de pluie, beaucoup de soleil, des allées moins bondées que les précédentes années en raison des restrictions sanitaires, mais plusieurs dizaines de milliers de personnes néanmoins : une fois de plus, la fête de l’Huma a été un rendez-vous militant important de la rentrée. Et comme lors des précédentes années, le NPA a tenu, conjointement avec la librairie La Brèche, un stand où ont été organisés différents rendez-vous politiques… et festifs.
Un lieu de rencontres et de débats
Le stand du NPA a ainsi été un lieu de rencontres durant les trois jours de la fête de l’Humanité, et plusieurs débats ont été organisés : avec Olivier Besancenot, autour de l’ouvrage qu’il a co-écrit avec Michael Löwy, Marx à Paris, 1871 : le cahier bleu de Jenny, à l’occasion du 150e anniversaire de la Commune de Paris ; avec notre camarade Julien Salingue et Oriane, militante à Paris d’Exil, à l’occasion des 20 ans du 11 Septembre, où l’on a parlé de nos tâches internationalistes et anti-impérialistes ; avec l’historienne Ludivine Bantigny, à propos du livre qu’elle a co-écrit avec Ugo Palheta, Face à la menace fasciste ; et avec nos camarades de l’USTKE et du Mouvement des jeunes kanak en France (MJKF), avec la perspective du troisième référendum d’indépendance en Kanaky/Nouvelle-Calédonie, organisé le 12 décembre prochain.
Autre temps fort avec le « mini-meeting » de Philippe Poutou, candidat du NPA à la présidentielle de 2022, au cours duquel Pauline Salingue, du secteur santé du NPA, et Éloïse, du secteur jeunes, sont également intervenues. L’occasion pour le NPA de porter sa voix et ses propositions, de rappeler entre autres la nécessité de penser le « moment électoral » comme n’étant pas coupé du reste de nos interventions, et notamment de la nécessaire construction des mobilisations, mais aussi de souligner à quel point le niveau de crise globale du capitalisme et les dangers qu’il fait peser sur l’humanité et la planète imposent des réponses radicales, révolutionnaires, et pas des demi-mesures compatibles avec un système qui nous emmène à notre perte.
La culture, la fête, la lutte
Lieu de rencontres, le stand du NPA a aussi été un lieu de culture, avec l’espace de la librairie La Brèche, où chacunE a pu prendre connaissance des récents (et moins récents) ouvrages s’inscrivant dans le champ des idées et des débats du mouvement ouvrier et de la pensée critique, dans toute leur diversité. La Brèche a d’ailleurs vendu une grande quantité de livres, une bonne chose pour une librairie indépendante elle aussi victime de la situation sanitaire et sociale, et un bon signe quant à l’intérêt porté aux ouvrages offrant analyses et propositions permettant de « comprendre le monde pour le transformer ».
Enfin, notre stand a été un lieu de fête, avec les désormais cultissimes soirées « Marx, Engels, Lénine et Beyoncé », animées par notre camarade Tarik, et au cours desquelles la vigilance collective est de mise afin que chacun, et surtout chacune, puisse faire la fête en toute liberté, sans subir les comportements particulièrement oppressifs qui sont malheureusement de mise dans bien des événements festifs de la fête de l’Huma.
Au total, un NPA bien présent dans une fête qui a une nouvelle fois été un succès : un encouragement à poursuivre le combat et à soutenir les luttes, nombreuses, qui ont gagné en visibilité durant la fête. Mais aussi une étape dans les discussions, nécessaires, dans la gauche radicale, sociale et politique, pour relever la tête, faire face au rouleau compresseur Macron, à la menace de l’extrême droite, et offrir des perspectives politiques crédibles. La popularité de notre camarade Philippe Poutou s’est vérifiée lors du meeting et des rencontres qu’il a faites durant la fête : de toute évidence, le candidat Roussel et certaines de ses positions ne font pas l’unanimité, et beaucoup regardent vers nous et nous remercient de tenir bon. Promis : on ne lâchera rien !