Publié le Vendredi 16 mars 2012 à 17h37.

Débat et luttes à Lyon.

Près de 50 personnes se sont réunies au Palais du travail (!) de Lyon, le 7 mars, pour un débat sur les luttes et notre programme d’urgence. Il y eut d’abord une intervention émouvante d’une salariée de Samada, assurant la logistique de Monoprix dans laquelle au printemps dernier les salariéEs avaient fait 43 jours de grève pour obtenir l’intégration d’une prime de 5 euros dans leur salaire. Ils ont gagné cette intégration pour une partie du personnel, les autres devant attendre les négociations salariales avec une prime de 800 euros pour compensation partielle des jours de grève. Mais depuis, la direction tente de se venger en maltraitant salariéEs et éluEs du personnel. Harcèlement, sanctions, licenciements, tout est fait pour briser la solidarité et la combativité qui s’étaient construites dans cette lutte. Un camarade d’Arkéma revient sur la mobilisation contre la cession d’une partie de l’activité du groupe et la menace de fermeture de site. Comme sur d’autres dossiers, il est à craindre que les décisions les plus graves soient mises en œuvre après les élections. D’autres interventions de camarades jeunes ou du secteur public ont permis de poursuivre les discussions sur l’interdiction des licenciements ou sur les salaires. Au total, cette soirée n’est pas un intermède dans la campagne électorale, elle met les luttes au cœur de la campagne et nous prépare à « ne rien céder », quel que soit le résultat des élections.