Les capitalistes nous font les poches... et l’argent est une des malheureuses nécessités pour les combattre. Le NPA (re)lance sa souscription annuelle.
Les années passent et ne se ressemblent pas. Le gouvernement a changé, les attaques, elles s’accélèrent.
Bilan…L’an passé, nous écrivions dans ces colonnes pour vous demander 1 million d’euros pour faire vivre l’anticapitalisme. Nous n’avions pas atteint cet objectif, mais par contre, nous avons réussi à reprendre du poil de la bête. Fin d’année 2013, notre soutien aux luttes des menacéEs et privéEs d’emploi en Bretagne n’était pas passé inaperçu. Ce début d’année, la proposition d’Olivier Besancenot d’organiser un « week-end de révolte de gauche » s’est concrétisée sous la forme de la grande manifestation le 12 avril. À suivi notre présence aux élections municipales dans une centaine de villes, avec parfois des scores honorables vu la période. Cet été, nous avons dénoncé, contesté et bravé les interdictions faites par le gouvernement quant à l’interdiction de manifester notre solidarité avec Gaza et le peuple palestinien.Ces quelques séquences n’effacent pas le travail au quotidien dans les entreprises, les services publics, les facs et les quartiers : elles soulignent que nous avons bien fait fructifier l’argent demandé en 2013 afin de faire vivre utilement l’anticapitalisme.
… et perspectivesNous avons un gouvernement infatigable qui répond à un patronat insatiable. Après l’ANI et le CICE, nous voyons prendre corps ces dernières semaines une offensive sur le contrat de travail, prétendument pour lever les inégalités entre CDI et CDD, saupoudré de travail dominical et de nuit. Valls, Macron et tout les amoureux de l’entreprise n’ont pas de religion en la matière, mais bel et bien des maîtres à satisfaire. Il en est de même pour la Sécu qu’ils n’en finissent pas de dépecer pour détricoter notre système de protection sociale. Tout cela alors que les expulsions de Roms ou de sans-papiers continuent, et que dans le Tarn, la résistance au barrage de Sivens compte un mort, disparu pour un projet inutile soutenu par le PS...Les manifestations du samedi 15 novembre seront une première étape pour nous faire entendre. Après la réussite du 12 avril, c’est une perspective que nous défendons depuis plusieurs mois. Mais il va falloir aller plus loin, car les attaques vont continuer à pleuvoir.
Des dons pour anticapitaliser !Comme toutes celles et tous ceux d’en bas, le NPA connaît l’austérité. Nous ne sommes pas endettés, nous n’avons pas de dette toxique, ni de contrats avec Bygmalion, ni de rétro-commission sur vente d’armes ou de frégates, ni même de recettes issues de la vente du muguet. Nous ne vivons que de nos cotisations et de vos dons. C’est grâce à cela que nous parvenons à nous exprimer quotidiennement, à faire entendre d’autres analyses, d’autres alternatives : via nos tracts et nos affiches, chaque semaine et mois dans notre presse l’Anticapitaliste, sur notre site, en vidéo, en manifestant, en envoyant aux 4 coins de France nos porte-paroles soutenir les manifestations, les résistances, les entreprises en lutte...Une affiche nationale, c’est quelques milliers d’euros pour l’imprimer et l’envoyer dans les comités du NPA. Il en est de même pour imprimer un tract, louer un camion sono, confectionner de nouvelles banderoles, y compris quand, au milieu de l’été, le pouvoir cherche à nous museler...Cette année, notre objectif est de 400 000 euros. C’est plus que réalisable. Alors n’attendez pas les étrennes, donnez un peu d’espoir et combattez la sinistrose : faites un don au NPA !
Par chèque : à l’ordre de « NPA souscription » et à renvoyer à NPA souscription, 2 rue Richard Lenoir 93100 Montreuil
Par carte bancaire : http://souscription.npa2009.org