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2009-03 NPA Metz tract fac.pdf473.03 Ko | 473.03 Ko |
Etudiants et personnels de l'Université prennent aujourd'hui la mesure des conséquences de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (dite loi LRU ou loi Pécresse) votée en août 2007. Cette politique s'inscrit dans une logique libérale de casse du service public d'éducation et plus largement de l'ensemble des services publics.
Un mouvement historique sur les facs !
Pour la 1ère fois depuis mai 68, des profs de toutes disciplines sont en grève pour exiger le retrait des contre-réformes en cours, et les étudiants ont très vite rejoint la mobilisation. C'est l'ensemble de l'enseignement supérieur qui est attaqué depuis quelques années. Les gouvernements veulent soumettre les universités aux lois de la compétitivité et de la rentabilité (mise en concurrence, recours à des financements privés...), ce qui renforce la logique des facs à deux vitesses et touche directement les étudiants: dégradation des conditions d'études, de la qualité de l'enseignement et des diplômes et donc des garanties sur le marché du travail...
Les 7-8 mars, la 3ème coordination nationale étudiante a réaffirmé l'appel à la mobilisation. Exigeons l'abrogation de la LRU, le retrait du plan licence, le retrait des réformes de mastérisation, du statut des enseignants-chercheurs et de l'allocation des moyens ! Exigeons des financements 100% publics, une véritable allocation d'autonomie pour les étudiants, le cadrage national des diplômes, l'embauche massive de personnel dans l’éducation, etc. !!!
Le gouvernement fait des économies sur le dos du service public...
Dans le supérieur comme dans le reste de l'éducation, l'objectif est clair : démanteler le service public ! Suppression des IUFM et des RASED, 11000 postes supprimés à l'école, 900 dans l'enseignement supérieur et la recherche, etc. Et la logique est la même dans les autres secteurs : hôpital public, la Poste, etc. Nous refusons la soumission des services publics aux lois du marché : la justice sociale suppose l'accès de tous à un service public de qualité !
...et choisit le camp du Medef face à la crise
De 1987 à 2007, la croissance a été de 50%. A ce rythme, si l'emploi avait été au coeur des politiques du MEDEF et des gouvernements successifs, il n'y aurait plus ni chômeur ni Rmiste ! Pourtant, la crise actuelle du capitalisme est l'alibi du laisser-faire dans le secteur privé: les travailleurs sont plus que jamais en danger.
C'est LE moment de faire reculer le gouvernement !
L'ampleur de la journée de grève du 29 janvier ou le succès des grèves générales dans les Antilles prouvent que nous sommes des millions à vouloir en découdre avec ce gouvernement. Il s'agit maintenant de construire tous ensemble la mobilisation vers la grève générale, et la journée du 19 mars doit en être la première étape.
Le 14/03/2009