Répondre à l'urgence écologique. Le système capitaliste fait courir à la planète des dangers sans précédent : perte de la biodiversité, épuisement des ressources, pollution de l'air, de l'eau, prolifération nucléaire..., et par dessus tout d'inquiétants changements climatiques qui n'excluent pas un emballement irréversible du climat. Comme toujours, face à tous ces problèmes, ce sont essentiellement les catégories défavorisées qui sont les plus durement touchées. C'est pourquoi le combat pour sauvegarder notre environnement rejoint la lutte pour une plus grande justice sociale, et les seules solutions efficaces aux crises sociale, économique ou écologique, sont résolument anticapitalistes et solidaires. Lutter contre le réchauffement climatique. Le récent sommet de Copenhague l'a encore montré : les dirigeants des pays occidentaux, pressés par les puissances de l'argent, n'ont ni solution crédible, ni même volonté politique de s'attaquer aux problèmes environnementaux. Face à leurs fausses solutions technologiques, ou leur foi en un marché tout-puissant, nous leur opposons une réappropriation publique et démocratique de la gestion des besoins essentiels : énergie, logement, transport, eau et alimentation. Virage énergétique. Au moment où le gouvernement veut imposer l'EPR comme solution miracle aux émissions de CO2, il est important de rappeler que l'énergie nucléaire est extrèmement dangereuse. Elle nous fait courir des risques considérables, tout en léguant quantité de déchets ingérables aux générations futures. En outre, elle ne règle en rien le problème des gaz à effet de serre. Il est donc urgent de se débarasser de cette technologie polluante et promouvoir une autre politique énergétique, basée sur les énergies renouvelables et les économies d'énergie. Cela ne peut se faire qu'au sein d'un grand service publique de l'énergie, débarassé de la contrainte de rentabilité, et d'un service public du logement, seul à même de lancer à grande échelle un plan de réhabilitation de l'habitat ancien, potentiel important d'économies d'énergie.En matière de transports, autre cause importante d'émissions de CO2, il est urgent de favoriser enfin le rail par rapport à la route, en réorientant franchement les financements publiques.Préserver l'eau et la terre L’eau est un bien commun de l’humanité qui ne peut être considérée comme une marchandise. Pourtant, en France, la gestion de l'eau est une source de profits considérables, comme en témoignent les rémunérations des dirigeants des grandes entreprises du secteur : Veolia, Suez et Bouygues-Saur. Il faut en finir avec cette logique d'enrichissement privé, et rendre publiques le traitement et la distribution de l'eau. De plus, il faut mettre un terme à l'agriculture intensive, grosse consommatrice d'eau, et extrêmement polluante pour les sols et les nappes phréatiques.Écosocialisme et décroissance.Le NPA et les Objecteurs de Croissance n'appellent pas seulement à se réapproprier les ressources vitales, mais plus encore : c'est une nouvelle organisation de la société que nous souhaitons. Au cœur de nos projets que sont l'écosocialisme, ou la décroissance, nous luttons pour mettre un terme au gaspillage monstrueux des ressources que provoque le capitalisme. Il s'agit de remplacer les logiques de compétition, productivité, rentabilité, par la coopération et la solidarité. Cela passe par des réductions sélectives de la production et de la consommation, une relocalisation de l'économie, la suppression des activités nuisibles (armement, publicité...), et une baisse conséquente du temps de travail.Nos propositions.Au sein du conseil régional, nos élus se battront pour :- la gratuité des transports publics (voir la fiche TER), et la promotion des transports doux (piétons, vélos,...)- la mise en place d'une régie régionale de l'eau, à la disposition des communes et collectivités, permettant le retour en gestion publique (voir la fiche EAU)- la création d'une agence régionale de l’énergie, pour établir un plan de construction et de rénovation écologique, de réduction de la consommation et d’aides aux collectivités locales pour créer leur propre centre de production renouvelable.organiser la gestion des déchets et pollutions en développant le compostage et la méthanisation pour limiter le recours aux incinérateurs.- une politique active en faveur d’une autre agriculture, contre les OGM et l'intensif, et pour des circuits courts et l'agriculture biologique (voir fiche)- l'arrêt des grands projets ruineux et polluants (Liaison Autoroutière Castres-Toulouse, LGV, Barrage de Charlas,...)conditionner l'aide aux entreprises à des critères sociaux et écologiques radicaux
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