La venue de François Fillon l’année dernière n’a pas eu beaucoup d’effet…
Comme tous les étés, les algues vertes font la Une malgré la soi-disant "prise en compte du problème" par le pouvoir en place !
Que la mort de chiens, de chevaux et maintenant sans doute de sangliers à Morieux soit causée par des algues vertes ou bleues, elles ne sont que la partie visible de l’iceberg : L’impact sanitaire, écologique et économique des pesticides et engrais sur les sols, l’air et l’eau est désastreux. C’est le résultat d’une politique agricole intensive, prônant l’utilisation massive de produits chimiques dans le seul but de générer du profit pour les groupes agro-industriels. Les fabricants de produits phytosanitaires, groupes pétroliers et chimiques internationaux qui investissent les circuits agroalimentaires néfastes et de qualité médiocre portent une responsabilité bien supérieure aux travailleurs, que l’on culpabilise à outrance pour masquer la réalité : les élus et gestionnaires agricoles en place sont au service des intérêts industriels et financiers, n’ayant de cesse de freiner les expertises, d’enterrer les rapports scientifiques,d’autoriser les extensions d’élevage, d’orienter les budgets régionaux vers des "pôles de compétitivité" qui favorisent en réalité les groupes agro-industriels au détriment des paysans et de la population.
Le NPA des Côtes d’Armor dénonce cette politique hypocrite qui pille l’environnement, fait disparaître des emplois dans l’agriculture et tue des êtres vivants !
Pour une agriculture respectueuse de l’environnement, des consommateurs et permettant aux travailleurs de la terre de vivre de leur production, nous militons pour :
- Le respect de la saisonnalité pour cesser le transport coûteux en tous points de denrées venant de l’autre bout du monde
- La réorientation majoritaire des budgets publics vers l’agriculture paysanne et biologique
- Le développement de circuits courts favorisant l’emploi local et les économies d’énergie
- La limitation de la surface des exploitations agricoles afin d’en augmenter le nombre
- L’indépendance alimentaire, car la nourriture est un bien commun et non une arme ni une pompe à fric.
Nous demandons à l’échelle régionale et nationale un grand débat démocratique sur les besoins alimentaires et les façons de les satisfaire en dégageant la planète et nos vies de la main-mise de l’agro-business sur nos champs et nos assiettes.