Montélimar fait des nougats, le gaz de schiste fera des dégâts... De la Drôme et de l’Ardèche mais aussi du Gard et de l’Hérault, 3 000 manifestantEs ont participé samedi 19 octobre à la manifestation de Montélimar (Drôme), à l’appel de plusieurs collectifs « Stop aux gaz et huile de schiste » dans le cadre de la journée de manifestation mondiale appelée « No Fracking Day ».Quelques-uns étaient mêmes venus du village de Zurawlow (sud-est de la Pologne) et de Balcombe (sud de l’Angleterre), deux sites concernés par l’exploitation controversée du gaz de schiste. « Le gaz de schiste, on n’en veut pas » ou encore « nos pâturages valent mieux que vos forages » scandaient les manifestantEs qui, pendant deux minutes, se sont allongéEs sur le sol pour symboliser la menace mortelle des forages sur nos régions.
Une première victoireDans le Jura, à Toulouse, Lille et Paris, des rassemblements ont également eu lieu alors que le Conseil constitutionnel a validé le 11 octobre une loi de 2011 interdisant en France la fracturation hydraulique, technique utilisée pour exploiter les gaz et pétrole de schiste, adressant donc une fin de non-recevoir aux industriels. Cet avis est une première victoire contre les lobbies de « l’énergie carbonée » mais il reste l’article 2 de la loi Jacob (de juillet 2011) qui permet l’expérimentation.À Montélimar, en présence de Christine Poupin, les militantEs du NPA ont participé très activement à ce succès où nos autocollants ont été largement diffusés. À la demande des collectifs, les partis politiques et syndicats n’étaient pas autorisés à manifester avec drapeaux et banderoles, mais du service d’ordre en passant par l’organisation pratique, la Confédération paysanne, Solidaires, Sortir du nucléaire, le PG, les Alternatifs, EÉLV et bien entendu le NPA ont montré que cette « révolte populaire » a aussi des soutiens politiques et syndicaux. La mobilisation ne faiblit pas en Drôme- Ardèche.
CorrespondantEs commission nationale écologie