Mercredi 9 mai 2012, la direction de General Motors à Strasbourg a annoncé que l’usine allait être remise en vente. Ce site avait déjà été placé dans une structure de liquidation en 2009 au moment de la faillite de « l’ancien GM ». Avec le renflouement de GM par le gouvernement des États-Unis, le « nouveau » GM avait racheté son usine pour l’euro symbolique.
Exerçant un chantage au maintien de l’activité jusqu’en 2016, la direction avait imposé en 2010 un paquet antisocial lui permettant d’économiser 10% des coûts salariaux. Cela s’était traduit par 350 licenciements, l’abandon de sept journées de RTT, une baisse de revenus et l’accroissement des charges de travail, entraînant maladies professionnelles et démissions. Cette régression sociale s’est doublée d’une répression syndicale à l’encontre notamment des responsables du syndicat CGT qui avait refusé les reculs sociaux. Les sacrifices n’auront servi à rien, si ce n’est à augmenter les bénéfices des actionnaires avec près de 100 millions d’euros de profits en deux ans, pour un investissement d’un euro.
La direction a l’audace de prétendre que cette vente devrait permettre de pérenniser et sécuriser tous les emplois du site.
Dans le gigantesque Monopoly permanent qui secoue le secteur automobile, cette nouvelle attaque montre l’urgence d’une mobilisation de toutes et tous contre tous les licenciements. Avec les salariés de GM Strasbourg, nous exigeons le maintien de tous les emplois sur le site.
Le NPA sera partie de prenante de cette indispensable mobilisation.
Le 10 mai 2012.