Une cinquantaine de personnalistés ainsi que des associations d'éducation populaire et des syndicats d'enseignants ont lancé un manifeste intitulé « Pour un pacte national de lutte contre l'échec scolaire ».
Qu'il s'agisse de l'échec scolaire et de la souffrance qu'il provoque chez les jeunes concernés, du collège unique ou de l'orientation par défaut en lycée professionnel, il met le doigt sur de vraies difficultés que la politique de Sarkozy a aggravé.
Oui, le devenir de l'école est une véritable enjeu pour l'avenir de la société. Il est absolument scandaleux que, chaque année, 150 000 jeunes soient, de fait, exclus du processus de formation.
Durant le quinquennat de Sarkozy, 100 000 postes ont été supprimés, la formation préalable des enseignants a disparu, à tous les niveaux la hiérarchie a été renforcée, la dernière décision étant d'attribuer aux chefs d'établissement la notation pédagogique des enseignants, le pouvoir d'achat a diminué. Ses réformes « éducatives » ont été autant de reculs pédagogiques.
Quant à l'enseignement professionnel, Sarkozy et son ministre de l'éducation ont carrément supprimer une année de formation pour tous les lycéens accédant au cycle BEP-BAC Pro qui désormais se prépare en 3 ans au lieu de 4.
Les projets de Sarkozy c'est d'introduire à l'école les critères du libéralisme, de continuer à supprimer des postes, de fermer des classes et de casser le statut des enseignants.
Notre projet est tout autre et l'école doit occuper une place centrale dans la campagne électorale.
Chaque enfant a droit à une scolarité à partir de 3 ans, chaque jeune a droit à une formation qualifiante quel que soit ses dificultés.
Il faut aujourd'hui, entre autres, des augmentations de salaire pour tous, un plan d'embauche de 100 000 personnels, la diminution du temps de travail, la titularisation de tous les précaires, le retour des personnels de service dans la Fonction publique d'Etat.
Le 13 janvier 2011.