Ce lundi 12 février, la direction organisait une fête à Gare de Lyon pour les 80 ans de la SNCF. Au menu : animations, petits-fours et cocktails pour célébrer la privatisation du rail. Pour sa petite sauterie, Guillaume Pepy avait invité journalistes et autres fossoyeurs du service public ferroviaire.
Même s'ils n'avaient pas reçu leurs cartons d'invitations, les cheminots ne se sont pas fait prier. A l'appel de leurs organisations syndicales, quelques 200 d'entre eux se sont rassemblés devant l'événement, afin de protester contre la mise à mort du Statut et la privatisation du chemin de fer. Après quelques prises de paroles, ils ont décidé de s'incruster dans la fête à laquelle ils n'étaient pas convié, faisant ainsi reculer des vigiles impuissants face à la détermination ouvrière.
Une fois à l'intérieur, ils faisaient retentir leurs slogans, parmis lesquels «Cheminots en colère, on va pas se laisser faire !» envoyant un message clair au gouvernement et aux cadres déjà présent. Ces derniers, pas très fier, ont préféré se cacher ou baisser les yeux.
Une petite action sympa, tel un tour de chauffe, avant la grande bataille du rail qui s'annonce.
Correspondant