Publié le Jeudi 15 mai 2014 à 09h19.

Echos dans l'automobile

GATTAZ OU GHOSN… ILS NOUS COUTENT CHER !

Le 30 avril, l’AG des actionnaires a voté le versement de 502 millions d'euros de dividendes : c’est le détournement légal des ¾ des bénéfices de Renault. Ghosn a été reconduit comme PDG, pour un 3ème mandat consécutif de 4 ans. Au passage, l’AG a aussi voté sa rémunération au titre de 2013 : 2,61 millions d’€ plus 150 000 options d’achats d’actions, sous réserve de présence au sein de Renault en 2018. Le racket sur le fruit de notre travail pour augmenter les dividendes des actionnaires, ça se paye  et la fidélité, ça s’achète !

(576 signes)

 

COMITE DES REMUNERATIONS

Les augmentations des hauts dirigeants du groupe sont définies par un « comité des rémunérations », clique de patrons cooptés par le conseil d’administration. Sous l’oeil bienveillant de « syndicats » signataires de l’accord de compétitivité qui organise la baisse de nos salaires. Les patrons savent s’organiser pour se répartir le gâteau et surtout pour faire un maximum de profits. Alors, produire pour les besoins sociaux, nous aussi on saura faire, à condition bien sûr de leur retirer les leviers de commande.

(539 signes)

 

DU SANG NEUF au ministère

Montebourg vient de nommer commissaire général à l’investissement un jeune de 72 ans : Louis Schweitzer, PDG de Renault de 1992 à 2005. Ancien directeur de cabinet de Fabius et mis en examen comme lui dans l’affaire du sang contaminé, nous ne pouvons pas juger de ses responsabilités dans ce scandale. Mais au cours de ses 7 ans de règne à Renault les effectifs ont baissé d’un tiers (de 61 000 à 43 000) tandis que la production augmentait d’un tiers. Alors côté emploi, c’est bien à une transfusion de sang contaminé que vient de procéder Montebourg.

(576 signes)

 

Le chiffre : 29%

C’est l’augmentation de salaire que s’est attribué Pierre Gattaz, le patron du Medef, en tant que patron de Radiall en 2013. Oui, celui qui prône la modération salariale et la diminution du Smic.

 

Vistéon : nouvelle restructuration

 Visteon, anciennement filiale de Ford, cède ses activités de production de pièces d'habitacle automobile au fonds d'investissement américiain Cerberus, Ces activités comprennent 15 usines dans le monde, 5 chaînes d'assemblage et 6 centres d'ingénierie. En France, 1 000 salariés sont employés dans les différents sites concernés :   les trois usines de Blainville (Calvados), Gondecourt (Nord) et Rougegoutte (Territoire de Belfort), ainsi que le centre technique de Harnes dans le Pas de Calais. L’an dernier, 206 salariés avaient déjà été licenciés sur le centre de Harnes Visteon explique cette vente par sa volonté de concentrer sur la climatisation et l'électronique embarquée automobile, secteurs qui génèrent aujourd'hui le plus de profit. Le repreneur Cerebrus est un très grand fonds d'investissement spécialisé dans les raids financiers tous secteurs. Il a déjà fait aller un aller retour chez Chrysler. Sa dernière grande opération est le mois dernier une OPA de 9 milliards de dollars sur une chaîne de grande distribution américiaine. Il va bien falloir arrêter leur partie d’échec sur notre dos !

(1145 signes)                    (Blog Auto du 5/5)

 

De PSA … aux restos du cœur …

Le salaire du nouveau numéro un de PSA, Carlos Tavares, est  de 1,3 million d'euros par an, sans compter la part variable !

Ecoeuré(e)s et révolté(e)s d'avoir reçu entre quarante centimes et 18 euros de "prime de participation"  à l'usine PSA de Valenciennes, les salariés  ont décidé de reverser leur prime de participation aux Restos du cœur. C’est ce qu’ils ont fait mercredi 30 avril, à 500 donneurs des sites PSA de Valenciennes, Saint-Ouen, Poissy, Sept-Fons et La Garenne, en donnant des centaines de chèques correspondant à 6 000 euros. Ils seront suivis cette semaine par ceux de Trémery et Borny près de Metz).

Le mouvement a fait tâche d'huile dans toutes les usines, car comme le disait un ouvrier de Poissy : «Quitte à prendre des primes pareilles, autant les reverser aux Restos du cœur, parce que si ça continue, c'est nous qui allons finir là-bas»

(890 signes)

 

Renault – PEI patrons comme cochons

Sergio et Antony de PEI Lardy (nettoyage) ont finalement été licenciés, malgré trois semaines de grève et l’intervention de l’inspection du travail. PEI les accuse d’avoir cherché à monter les salariés contre leur direction en cachant le matériel et les produits. Matériel que PEI n’a jamais fourni. Dans ces calomnies, ils sont aidés par des pseudo-syndicalistes qui ne sont rien d’autre que des chefs de la boîte. La direction de Renault y va aussi de son coup de main en calomniant les grévistes. Il n’y a pas que dans le nettoyage que les patrons sont dégueulasses !

Mais ça ne leur suffit pas, PEI remetle couvert en convoquant deux autres salariées pour des entretiens pour sanction pouvant aller jusqu’au

licenciement. La veille de l’envoi des deux nouvelles convocations, les syndicats véreux de PEI étaient de retour sur le site de Lardy pour distribuer deux tracts injurieux. Histoire d’essayer de couper l’herbe sous le pied à toute nouvelle mobilisation des salariés de PEI en les discréditant. Une manoeuvre ratée puisque des salariés de PEI Lardy devaient se rassembler pour soutenir Maria et Isabel à l’occasion de leurs entretiens. Et ils ne lâcheront pas l’affaire !

(1217 signes)              (Bulletin Rueil du 29/4)

 

ALSTOM ET GENERAL ELECTRIC : Tout un symbole !

Qu’une entreprise comme General Electric puisse aligner sans difficulté 13 milliards d’euros pour en racheter une autre ne fait sourciller personne tant il est évident que les grands trusts internationaux ont des réserves d’argent colossales.

Qu’une entreprise comme General Electric disposant de tels moyens financiers bénéficie quand même de l’argent public et des aides financières de l’Etat, comme le crédit impôt-recherche, ne choque personne.

Qu’une entreprise comme General Electric puisse avancer une telle somme tout en déclarant par ailleurs que les difficultés de la situation économique la contraignent à supprimer des emplois et à licencier dans ses filiales n’attire l’attention de personne.

Pour tous, politiciens, patrons, ministres et journalistes, seul le monde des affaires mérite leur attention. Vraiment tout un monde à changer !

(896 signes)

 

VIVE LA LUTTE DES OUVRIERS DE YUE YUEN !

L'usine de Yue Yuen à Dongguan en Chine produit des chaussures de sport pour Adidas, Puma, Nike et bien d'autres. Enfin, depuis deux semaines, il n'en sort pas grand chose, car 30 000 au moins de ses 40 000 ouvriers sont en grève. Leur patron ne verse pas toutes les cotisations sociales, si bien que leur couverture sociale, maladie notamment, est insuffisante. Quand il a proposé de ponctionner les salaires pour compléter le versement aux caisses sociales, les ouvriers ont vu rouge. Mardi 22 avril, leur grève continuait et s’est élargie aux employés et à d’autres sites de production. Au point que le pouvoir a dû laisser les médias en parler...

(690 signes)                (Bulletin Cléon du 24/4)

 

Problème de très tres riche

Pour remorquer sa grosse Porsche GT3 privée qu’il conduit sur circuit pour son loisir, le pauvre Tavares, nouveau patron de PSA, n’a pas pu avoir la 508 hybride de luxe comme privilège de fonction. Un véhicule hybride n’a pas le droit de tracter. Il devra donc se contenter d’une 508 de luxe tout court pour transporter son joujou. Dur, la vie de bourgeois.

(384 signes)        (Bulletin PSA Caen du 23/4)

 

Le 25 avril, ils se sont distribué leurs cadeaux.

Le groupe PSA a une croissance régulière des ventes depuis 7 mois et une hausse de 8,5% des ventes depuis le début de l'année. Tout va bien. Le 25 avril, les actionnaires ont voté les rémunérations des directeurs dont celle de Tavares a 8 900 euros par jour, les dividendes qu'ils vont s'octroyer, les retraites chapeaux, etc... Ca aurait été bien, un peu comme les ouvriers de PSA Valenciennes, d'aller leur balancer leur participation a la figure...

(501 signes) (Bulletin PSA Mulhouse du 22/4)

 

FAURECIA, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L'Assemblée Générale des actionnaires du groupe Faurecia aura lieu à Paris, Pavillon Gabriel, le 27 mai. Pourquoi pas aller y faire un tour et leur dire ce qu'on pense sur les hausses de salaires chez Faurecia, d'autant plus que le groupe a fait état jeudi 17 avril d'une hausse de 3,4% de son chiffre d'affaires au premier trimestre. Et si on avait 3,4% d'augmentation ?

(399 signes) (Bulletin PSA Mulhouse du 22/4)

 

POISSON D'AVRIL

Niklas Braun a été nommé à la direction générale de Faurecia le 1er avril. Encore un qui va s'en mettre plein les poches. A moins, vu la date de son embauche, qu'il ne soit payé que les 29 février !

(213 signes)  (Bulletin PSA Mulhouse du 22/4)

 

 

A Renault, un PDG qui coute cher

En 2013, Ghosn a touché 3,4 millions d’euros de

Renault : 1,23 millions d'euros de salaire fixe, 1,38 millions de prime variable (25 % cash, 75 % actions), 750 258 € de ses stock-options, 48 000 € de jetons de présence…. Et grâce à ses 255 200 actions Renault, il a aussi perçu 340 000 € de dividendes. La « modération salariale », c’est pour les autres.

(385 signes)

 

Kim Ghosn-Un

Il y a quelque jours jours, C. Ghosn trônait fièrement sur une estrade en Corée du Sud avec le poing levé. Entouré de dirigeants de Samsung eux aussi avec le poing levé, il a reçu une standing ovation lors d’un openforum. Il s’est peut-être pris d’un coup pour le dictateur nord-coréen Kim Jong-Un. Un peu dangereux tout de même quand on connaît la propension de ce dernier à supprimer ceux qui voudraient prendre sa place. Un peu comme Carlos d’ailleurs…

(467 signes)               (Bulletin Lardy du 15/4)

 

A Flins, une grève qui paye

Parfois, on gagne même quand on n'est pas nombreux. 5 ouvriers de l'usine de Flins viennent de gagner leur bataille contre la direction. Depuis 5 ans, ils découpaient des pièces de tôlerie avec un procédé au plasma sans protections particulières et en ignorant qu'il est classé cancérigène. Quand ils l'ont appris, le 13 mars, ils se sont immédiatement mis en grève. Il leur a fallu trois semaines, mais ils ont obtenu que la direction change complètement leur poste de travail, et paye une partie des heures de grève : un bon moyen de faire valoir ses droits.

(584 signes)

 

PSA : le plan Tavares est un plan « cash »

Tavarès, le nouveau de patron opérationnel de PSA, a présenté lundi 14 avril son plan "back in the race », retour dans la course. Parce que ces dirigeants savent parler anglais. C'est un plan « cash » fondé sur l'accroissement des profits. Retour dans la course veut dire retour aux profits.

Entre 2016 et 2018, l'objectif est 2 milliards d’euros de cash. A comparer à la perte affichée en 2012. Varin voulait réduire les coûts de fabrication de 600 euros par véhicule. Tavares en rajoute 500 euros d'ici 2018. Comment : en pesant sur les conditions de travail, les salaires, et les sous-traitants.

Diminution des capacités de production et fermetures d'usines sont prévues. C'est arithmétique, le but est  un taux d'utilisation des machines de 115% - merci le travail posté, l'over time et l'attaque contre les pauses. Et cela   à production au mieux constante en France. Preuve que le plan de compétitivité antisocial PSA n'est qu'un chiffon de papier pour la direction...et les syndicats signataires. Derrière Tavares, il y a le trio d'actionnaires Etat français, Peugeot, et Dongfeng. ces responsables qui réclament du « cash ». Le pacte de compétitivité Hollande -Valls est dès maintenant à l'oeuvre chez PSA.  (1258 signes)                     (Blog Auto du 14/4)

 

Accords de compétitivité Renault et PSA : suppression d'équipes

PSA de Rennes La Janais annonce la suppression à partir de juin 2014 d'une demie équipe de production. 600 personnes sont visées. Déjà 40 journées de chômage technique ont été accumulées au cours du premier trimestre de 2014 .1 400 personnes ont quitté l'usine au cours des derniers mois. L' effectif actuel n’est plus que de 4 200 salariés.

Renault  annonce envisager  la suppression de l'une des deux équipes du site de Flins d'ici le mois de septembre prochain. 400 postes de travail sont visés. 

L'usine de Flins  fabrique la Clio 4, la Clio 3 et la voiture électrique Zoé. Une équipe entière pourrait être supprimée. Elle emploie 400 postes d'intérimaires sur les plus de 800 que compte le site. Il y a quelques années les trompettes annonçaient la pérennité du site de Flins grâce au véhicule électrique Zoé. C'était un mensonge, moins de 10 000 Zoe ont été produites en 2013.  Aujourd'hui la production des Clio continue de baisser. Sur toute l’année 2014, la production devrait être de 11000 véhicules contre 145 000 en 2013.

Cette annonce intervient au moment du premier anniversaire de l'accord de compétitivité Renault. Voilà la réalité de leurs soit disantes promesses !

(1249 signes)                    (Blog Auto du 11/4)

  

Des millions de voitures rappelées pour raisons de sécurité

Toyota a annoncé mercredi 9 avril le rappel de 6,39 millions de véhicules dans le monde à cause de divers problèmes techniques, dont des câbles d'airbag et des supports de colonne de direction défectueux. General Motors avait annoncé vendredi 28 mars un rappel qui porte à près de 5 millions le nombre de voitures rappelées cette année. En cause, dans certains cas un défaut du commutateur d'allumage, la pièce qui reçoit la clef de contact, et dans d'autres cas l'essieu avant droit pouvant se briser pendant la conduite. Toyota et Genral Motors sont les deux premiers constructeurs automobiles mondiaux. Leur zéro défaut c'est zéro défaut pour les actionnaires pour qui le profit prime sur tout le reste !

(767 signes)    

 

Renault : des suppressions d’emploi sans fin !

Renault a supprimé environ 2 500 postes au cours de la première année de son pacte de compétitivité en France.

"On doit être à peu près à un tiers de l'objectif" des 7 500 suppressions de postes prévues sur les trois années du plan, jusqu'en 2016, a déclaré à la presse le Directeur des Ressources Humaines. "On est tout à fait en ligne" pour parvenir à 500 millions d'euros d'économies par an au total, a-t-il ajouté.

  La DRH Renault Nissan a  annoncé que d'autres plans de compétitivité étaient envisagés à la fin de celui qui a été signé l'année dernière. "C'est vrai que si on prend l'Espagne, elle est sur son troisième accord. Une fois qu'il y a eu cette espèce de dynamique qui a été lancée, ils ont continué à travailler sur le même format"

Pourquoi s'arrêter en si mauvais chemin : la vis de la compression des salaires et des suppressions d'emploi serait sans fin, si  on les laissait  faire !

(946 signes)                     (Blog Auto du 7/04)

 

Droit de propriété contre droit de travailler !

La loi Florange, était censée contraindre le patron d’un site de plus de 1000 salarié-e-s à rechercher un repreneur. Pas de vraies contraintes, pas d’obligation de résultat. Mais trop quand même pour le Conseil constitutionnel, qui trouve les amendes trop élevées et contraires au « droit de propriété ». Les capitalistes et leurs agents directs savent sortir ce joker pour garantir leurs intérêts, au nom de la « légalité républicaine ». Mais le jeu est truqué. C’est la défense de « la propriété privée des moyens de production » qui leur importe, et en rien la propriété de notre domicile, de notre voiture, ou simplement de notre droit à travailler pour nourrir notre famille. Alors oui, c’est bien l’interdiction des licenciements qu’il  faut  imposer, tant qu’on n’est pas en mesure de leur reprendre tout ce qu’ils nous ont volé.

(884 signes)

 

ACCORD DE COMPÉTITIVITÉ : ÇA DÉGRAISSE À MARCHE FORCÉE

En 2013, 2 868 salariés de Renault (sans les filiales) ont quitté l'entreprise : 1 766 en Dispense d'activité, 754 en retraite, 239 en mobilité externe et 109 en création d'entreprise. Il est évidemment catastrophique que ces départs aient conduit à autant de destructions d'emplois, vu le refus de compenser tous ces départs par des embauches en CDI de salariés en recherce d’emplois. L'occasion de rappeler que l'Accord Direction - CGC - CFDT -FO fixe un objectif de 8 260 départs d'ici fin 2016.

Il reste donc encore 5 392 « départs naturels » à trouver pour que Renault atteigne l'objectif de l'Accord de compétitivité. En apportant ainsi sa contribution majeure à la persistance d'un haut niveau de chômage dans ce pays.

(770 signes)                 (Bulletin Cléon du 27/3)

 

LES DESSOUS DU MODÈLE NISSAN

À l'usine Nissan de Canton implantée dans le Mississippi aux USA, la direction fait tout pour empêcher l'implantation d'un syndicat : menaces de fermeture, campagne antisyndicale, projection de film par la direction montrant que les syndicats ruinent l'industrie automobile, intimidation des salariés, listes noires... Sachant que Carlos Ghosn ne rate pas une occasion d'exhiber les usines Nissan en modèle à suivre, est-ce que c'est le modèle social qu'il veut faire « converger » chez Renault ?

(521 signes)                    (Bulletin Cléon du 27/3)

 

L'INSTITUTIONALISATION DU TRAVAIL PRÉCAIRE

Le ministre du Travail vante les mérites de l'accord signé entre le patronat et une partie des syndicats (CFDT, FO et CFTC) sur la nouvelle Convention d’assurance chômage. Motif : l'accord

prévoit des «droits rechargeables» pour les chômeurs.

Au travers de cela, il s’agit de permettre aux travailleurs sans emploi d’accumuler des droits à indemnisation chaque fois qu’ils retravaillent, alors que dans le système actuel, ils en perdent une partie. Cette maigre carotte, censée donner un peu d’air aux travailleurs qui enchaînent contrats d’intérim et CDD, entrecoupés de périodes de chômage, n’est que le début de la réparation d’une injustice. Mais elle entérine de fait l’explosion du travail précaire.

Le poison qui l’accompagne est de taille : les patrons se garantissent ainsi la possibilité de piocher selon leurs voeux parmi le stock de travailleurs au chômage, pour une ou deux semaines, voire pour deux ou trois jours, et retour à la case départ .

Pôle emploi se transforme ainsi en une sorte d’agence d’intérim, et gratuite pour le patronat.

Et en échange de ce « nouveau droit », c’est dans la poche des salariés, des retraités et des chômeurs que l’accord prévoit d'aller piocher les ressources nécessaires.

(1253 signes)              (Bulletin Cléon du 27/3)

 

Le FN c’est l’ami des riches et des patrons...

Plus de 30 milliards pour les entreprises ? Ça ne gène pas l’héritière Le Pen qui n’a pas dit un mot pour remettre en cause ce nouveau pactole au patronat. Aucune dénonciation du coût exorbitant de « l’assistanat » dont bénéficient les entreprises depuis plus de 30 ans, sans aucun effet sur l’emploi. Il faut dire que papa est l’un des hommes politiques les plus riches du pays, et qu’il a «oublié» de signaler l’augmentation de sa fortune, déjà conséquente, pendant son mandat européen de 2004 à 2009. Le FN est un parti Bleu-Blanc-Bourge !

... et l’ennemi des travailleurs !

La vraie droite et la fausse gauche alternent et mènent la même politique antisociale dans les mairies et au gouvernement. Mais les reculs sociaux ne doivent pas profiter au FN qui ne cherche qu’à nous dresser les uns contre les autres pour détourner notre colère. Aux divisions racistes du FN, nous devons opposer la solidarité de classe de toutes celles et tous ceux qui sont exploités au travail ou forcés au chômage pour les profits d’une minorité de capitalistes (français ou étrangers). Quels que soient notre couleur, notre nationalité, notre sexe, notre orientation sexuelle ou nos croyances, nous sommes dans le même camp des exploités. La seule véritable frontière est celle qui nous  sépare des exploiteurs que défend l’extrême-droite. Alors ne tombons pas dans le piège du FN !