L’usine J-Tekt, qui emploie 360 salariés à Dijon, est en grève depuis le 18 janvier. En jeu, la négociation salariale et un plan de licenciements. Après un PSE en novembre 2008 qui a fait partir 110 salariés « volontaires » proches de la retraite, la direction programme maintenant 86 suppressions de postes, mais envisage déjà 144 départs toujours « volontaires ». Les ouvriers restants seraient « déplacés » sur le site de Chevigny, près de Dijon. Les machines et une partie de la production seraient transférées à Lyon, sur un site qui subit déjà des cadences en hausse. Hausse ridicule des salaires, licenciements, prime de départ dérisoire, c’en est trop pour les salariés, qui se mettent en grève à Dijon, et déclenchent un mouvement de débrayage massif sur le site de Chevigny.J-Tekt se porte bien, que cache donc ce PSE ? Ce site, au centre-ville, attise-t-il la spéculation immobilière ?