Il n’aura pas fallu plus de trois jours de grève et de débrayage pour que les agentEs de l’agglomération de Saint-Brieuc qui réclamaient 300 euros d’augmentation en obtiennent 100 pour la catégorie C et 75 pour la B.
Ils avaient déposé en janvier dernier un cahier revendicatif, puis rencontré, en avril, le président de l’agglomération. Les agentEs n’avaient alors obtenu qu’un treizième mois et, pour certaines catégories seulement, une prime.
Arrêt de la collecte des déchets
L’annonce par le ministre au printemps dernier d’une indécente revalorisation de 3,5 % du point d’indice des agentEs de la fonction publique est à l’origine du mouvement actuel. Après avoir participé à la journée nationale de mobilisation sur les salaires du 29 septembre, les agentEs de Saint-Brieuc ont décidé en AG décidé de bloquer le centre technique, entraînant l’arrêt de la collecte des déchets.
Ce blocage a pesé sur les négociations car il risquait de désorganiser rapidement le service et de déclencher un mécontentement de la population, d’autant que la collecte des ordures ménagères a été réduite de moitié récemment.
Malgré le vote le 5 octobre d’une reprise du travail à la quasi-unanimité, Jean-Stéphane Le Fèvre, l’un des délégués CGT à Saint-Brieuc agglomération, se dit confiant sur la poursuite des négociations qui porteront sur l’uniformisation de la rémunération entre les agentEs de droit public et celles et ceux de droit privé, ainsi que sur la titularisation des précaires.