Les élections grecques ont vu le désaveu massif des partis unis dans la coalition gouvernementale qui a mis en œuvre les plans d’austérité d’une rare violence contre le niveau de vie, les droits sociaux, l’emploi de l’ensemble de la population grecque : le PASOK, parti socialiste grec, la Nouvelle Démocratie (ND) parti de droite et le LAOS parti d’extrême droite. Les électeurs se sont reportés pour partie sur le parti ultranationaliste et nazi XA qui recueille prés de 7% et sur les partis de gauche qui ont refusé les plans et recueillent 30% des voix dont 17% pour la seule coalition de la gauche radicale SYRIZA.
La course est engagée entre l’extrême droite et la gauche radicale pour la représentation de la colère sociale et du refus des plans imposés par le FMI. Cette situation est à rapprocher des résultats des élections françaises comme dans l’ensemble de l’Europe. La gauche radicale européenne doit se regrouper pour organiser la riposte à l’austérité capitaliste, constituer des oppositions de gauche aux gouvernements, qu’ils soient socialistes ou de droite, qui la mettent en œuvre contre les peuples, et faire ainsi obstacle aux tentations nationalistes, racistes d’extrême droite.
Le 8 mai 2012.