C'est aujourd'hui la 4e grève générale En Grèce. Des dizaines de milliers de manifestants ont dit non au plan d'austérité imposé par l'Union européenne et le FMI impliquant, entre autres, baisse des salaires, des pensions, recul de l'âge de la retraite, des licenciements plus faciles, suppression de crédits pour les services publics.Le NPA réaffirme sa totale solidarité avec les travailleurs grecs matraqués par le plan de rigueur mis en oeuvre par le PASOK.La Grèce n'est pas le seul pays où les salariés, la population voient leur niveau de vie dégradé par les politiques libérales, les spéculateurs. En Roumanie, les salaires sont carrément cisaillés à hauteur de 25% pour les fonctionnaires et de 15% pour les retraités.Les gouvernements, qu'ils soient de droite ou socialiste, veulent faire payer la crise aux salariés.Aujoud'hui en Grèce, le 19 mai en Roumanie, le 29 mai au Portugal et le 2 juin en Espagne, les salariés se mobilisent ou s'apprêtent à le faire pour contrer cette politique de régression sociale, sans précédent.On voit bien que les discours de Sarkozy sur la moralisation du capitalisme n'était que de la poudre aux yeux destinés à duper la population. C'est pourquoi, le NPA soutient, partout en Europe, les mobilisations qui permettent aux salariés, à la population de résister. Il devient urgent de construire des mobilisations unitaires et coordonnées dans tous les pays d'Europe pour faire échec à l'internationale des spéculateurs.Le 20 mai 2010.