La première grève générale, depuis de nombreuses années, a été un grand succès et c'est une première sous le gouvernement de Zapatero.
Elle a touché 10 millions de salariés avec une participation moyenne de 70% de grévistes, selon les syndicats. Des secteurs clés tels que la métallurgie, la sidérurgie, les télécommunications, la poste, le commerce ont été paralysés.
Le 29 septembre, c'est un mouvement de fond de la société qui a dressé les travailleurs espagnols contre les plans de réforme du code du travail, contre le gel des salaires et le recul de l'âge de la retraite à 67 ans.
La mobilisation a été très active avec une unité syndicale qui a rassemblé les Commissions Ouvrières, l'UGT, la CGT. Les travailleurs ont mis en place des piquets de grève et ils ont repoussé des attaques de la police qui voulait empêcher le mouvement de grève de se développer.
Dans la banlieue de Madrid, à Barcelone, des manifestants ont été blessés et interpelés par les forces de police.
Un mouvement de résistance se déploie en Europe, là où les gouvernements passent à la vitesse supérieure dans l'application des plans d'austérité. Après la Grèce, c'est au tour de l'Espagne, du Portugal, de la France.
Au Portugal, le gouvernement veut baisser les salaires des fonctionnaires de 5%, geler les retraites dans le fonction publique, augmenter la TVA de 21 à 23%.
Les mobilisations actuelles en France contre la réforme des retraites ne sont pas isolées.
C'est dans ce contexte que s'est déroulée la manifestation de Bruxelles.Il faut une coordination pour un vrai mouvement d'ensemble de tous les travailleurs d'Europe contre ces plans d'austérité.
Le 30 septembre 2010.