Les députés ont approuvé majoritairement hier soir le versement par la France de 16,8 miliards d'euros sur 3 ans en faveur de la Grèce.
Les députés du Parti socialiste ont voyé pour. Ils ont ainsi avalisé le taux usuraire de ce prêt, à 5%, qui permettra au gouvernement français de se faire du fric sur le dos de la population grecque.
Le choix a été fait d'être solidaire des spéculateurs et donc d'accepter, en conséquence, le nouveau plan d'austérité qui va mettre les salariés du public comme du privé, la population, sur la paille, avec le gel et l'amputation des salaires, congés payés et retraites, le recul de plusieurs années de l'âge légal de départ en retraite, l'augmentation de la TVA, des licenciements facilités, les subventions publiques revus à la baisse dans l'éducation, la santé.
Dans un pays où les bas salaires, aussi bien dans le public que dans le privé, la précarité, sont largement répandus, ce plan qui frappe la population, avec le concours actif du premier ministre socialiste grec, G. Papandréou, et du socialiste D. Strauss-Kahn, président du FMI, va faire des ravages en terme de niveau de vie.
La génération à 600 euros, qui avait manifesté en décembre 2008, n'est pas près de voir sa situation s'améliorer.
Le NPA est solidaire de la grève qui débute aujourd'hui, 4 mai, pour les fonctionnaires, de la grève générale mercredi 5 mai.
Le NPA sera présent au rassemblement unitaire de solidarité, mercredi 5 mai, à 18h30, devant la Délégation de la Commission européenne à Paris, 288 boulevard Saint-Germain, Parsi 7, métro Solférino.
Le 4 mai 2010.