Publié le Mercredi 12 mai 2010 à 14h03.

Communiqué du NPA. Zapatero inflige une cure d'austérité au peuple espagnol.

Après l'euphorie des marchés financiers suite au plan d'aide de 750 milliards d'euros adopté dimanche 9 mai, place à la cure d'austérité qui était la contrepartie exigée.

Après la Grèce, la France, c'est au tour de l'Espagne de taper sur le niveau de vie de la population.

A chaque fois, les mesures sont les mêmes : baisse des salaires des fonctionnaies, gel des salaires et des retraites, diminution de l'investissement public. Dans le cas de l'Espagne, le gouvernement de J. L. Zapatero ajoute la suppression d'une prime à la naissance et la réduction de l'aide au développement.

Le NPA condamne cette politique de régression sociale et la soumission du gouvernement socialiste de Mr. Zapatero au exigences des spéculateurs en tous genres, impulsées par l'Union européenne et le FMI qui va créer davantage de misère et de précarité dans un pays où le chômage est à un haut niveau.

Le rôle des agences de notation internationale, des marchés financiers est donc bien de créer les conditions d'un recul social inadmissible dans tous les pays de l'Union européenne, en jouant sur des déficits publics créés par les politiques libérales des gouvernements en place, par les exonérations fiscales de privilégiés comme pour l'Eglise orthodoxe en Grèce ou le bouclier fiscal en France, par exemple.

La résistance des travailleurs, de la population à ces politiques de régression, qui vont accentuer les profondes inégalités existantes, doit trouver les chemins d'une riposte unitaire.

Le contre-sommet des peuples qui doit se tenir à Madrid du 14 au 18 mai peut être une étape en ce sens.

C'est dans cet esprit que le NPA sera présent, avec Olivier Besancenot, à cette initiative internationale.

Le 12 mai 2010.