Le Premier ministre de droite, Costas Karamanlis, n'avait guère le choix. Fragilisé par sa défaite aux élections européennes, discrédité auprès des jeunes et d'une majorité de la population, à la tête d'une droite divisée et corrompue, et face à une extrême droite regonflée, il a préféré avancer les élections législatives au 4 octobre.
Même si le plus probable est la victoire du Pasok (PS), l'objectif des deux partis rivaux est le même : doter le futur gouvernement d'une légitimité suffisante pour imposer les mesures draconiennes exigées par les critères du capitalisme européen et poursuivre la casse des services publics.
Les luttes et les perspectives de luttes autour desquelles l'unité reste à construire seront décisives d’ici là. Le 7 septembre, la manifestation nationale de rentrée sociale à Thessalonique a été massive, mais divisée en trois cortèges…