Publié le Vendredi 12 février 2010 à 10h27.

Le PASOK pour l'unité nationale...

Pressé par les chefs de l’Union européenne de faire appliquer par la Grèce le pacte de stabilité, le Premier ministre Georges Papandréou vient d’annoncer une série de mesures qui, on le sait déjà, ne suffiront pas aux boursicoteurs du monde entier. Exemples : réduction des primes et indemnités dans le secteur public ; augmentation des taxes et impôts visant les classes moyennes ; projet de recul de l’âge légal de la retraite… Panoplie connue, que Papandréou a présentée comme inévitable, en expliquant que « en tant que peuple, que nation, qu’hellénisme, nous ne sommes pas en situation de pouvoir supporter des barrages, des grèves ou des arrêts de travail ». Langage applaudi par la droite et l’extrême droite. À gauche du Pasok, la condamnation est unanime, mais tout va dépendre désormais de la mobilisation des travailleurs : après deux semaines de mobilisation infructueuse des paysans, une grève de 24 heures devait avoir lieu le 10 février. À suivre...