Après les élections, trois mobilisations ont confirmé la dynamique à gauche du Pasok : le 15 novembre, d’importants rassemblements et manifs à l’appel du KKE (PC grec) et de la gauche anticapitaliste et radicale contre l’arrivée des représentants du FMI et de l’Union européenne. Le 16, un meeting organisé rapidement par Antarsya à l’École Polytechnique d’Athènes a rassemblé plus de 1 000 participants (salle trop petite!) avec interventions des nouveaux élus. Et le 17, la manif de commémoration du massacre des étudiants en 1973 a rassemblé 50 000 personnes à Athènes, des dizaines de milliers dans le pays, avec un nombre impressionnant de jeunes ! Par contre, le 16, les milliers de musulmans qui voulaient célébrer l’Aïd n’ont pu le faire que dans la rue : il n’y a toujours pas de mosquée dans la région d’Athènes et, dans un quartier où les nazillons ont fait jusqu’à 20 %, les centaines de personnes priant sur la place ont dû être stoïques face aux insultes et menaces des fascistes et de leurs fans. Il y a urgence à construire une riposte antiraciste !A. Sartzekis