L’État d’Israël a prolongé l’incarcération de notre camarade Salah Hamouri. Arrêté le 7 mars à son domicile, il a été ensuite condamné à une peine de détention administrative de quatre mois – ramenée quelques jours plus tard à trois mois. Depuis, malgré une campagne internationale de protestation, Salah a été maintenu en détention, et le moins que l’on puisse dire est que les autorités françaises ont brillé par leur absence de toute forme de pression sur Israël. C’est ce qu’ont rappelé, dans un texte commun, diverses organisations, associations et syndicats, exigeant la libération de Salah (ACAT, Amnesty, FIDH, Avocats sans frontières France, CFDT, CGT, Confédération paysanne, FSU, Human Rights Watch, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, Solidaires, Syndicat des avocats de France, Unef).
Un nouvel ordre militaire israélien a été émis le 5 juin, alors que la détention administrative de Salah devait prendre fin le 6 juin. Il prolonge sa détention administrative de trois mois, jusqu’au 5 septembre 2022.
Comme le souligne le comité de soutien, auquel nous nous associons :
« Toujours sans jugement ni charge, basé sur un dossier secret auquel ni Salah ni ses avocats n’ont accès, sa détention arbitraire est donc prolongée. Cette nouvelle décision inique témoigne de l’acharnement absolu des autorités israéliennes contre Salah et du manque d’action évident de la diplomatie française. Loin d’être résignés, nous continuerons à nous battre contre ces deux injustices. »