Le nouveau Président a déclaré “n’être personnellement pas en faveur” de la Déclaration de dépénalisation universelle de l’homosexualité signée par 66 pays et lue par le représentant Argentin, le 18 décembre 2008. Il a ajouté que « la Déclaration n’était pas acceptable pour la majorité du monde et que certains pays l’ont autorisée pensant faire preuve d’une sorte de démocratie ».
La protection et la défense des droits des personnes LGBTI ne relèverait donc pas des Droits de l’Homme et du respect des libertés individuelles ? Environ 80 pays à travers le monde punissent l’homosexualité par des lois homophobes soutenues par l’état, et cinq d’entre eux condamnent des personnes à des peines de mort pour « actes homosexuels » !
Mais visiblement l’Assemblée de l’ONU a comme Président un individu pour qui les déportations, les travaux forcés, les pendaisons, les lynchages, les lapidations et les exécutions ne sont pas des problèmes relevant de la protection et de la défense des personnes LGBTI.
Par ce biais, Ali Absussalam Treki remet en cause le respect des engagements universels pour un arrêt des persécutions des personnes LGBTI !
Pendant ce temps le gouvernement français reste silencieux … C’est pourtant à la veille de la Journée internationale contre l'homophobie que Rama Yade a lancé un appel en faveur de la dépénalisation universelle de l'homosexualité !
Quant aux représentants des pays des membres de l’ONU qui ont signé la déclaration du 18 décembre 2008, ils n’ont pas encore jugé nécessaire de demander à Absussalam Treki de s’expliquer publiquement…
C'est l'homophobie qui est un crime, pas l'homosexualité ! Luttons pour les droits et la reconnaissance des LGBTI.
Le 12 octobre 2009.