Publié le Jeudi 27 juin 2024 à 19h00.

Avignon : Un représentant de la lutte antifasciste pour le Nouveau Front populaire

La candidature de Raphaël Arnault, candidat du Nouveau Front populaire dans la première circonscription du Vaucluse, donne lieu à un déferlement d’accusations mensongères orchestré par les médias d’extrême droite reprises par les médias mainstream : le candidat serait violent, fiché S, sans parler de l’accusation d’apologie du terrorisme.

Sitôt annoncée, sa candidature a provoqué un tsunami dans les rangs de la gauche vauclusienne. Un candidat de GDS (Gauche démocratique et sociale), vexé de n’avoir pas été investi par la gauche locale a cherché par tous les moyens à se porter candidat. Il a trouvé appui auprès de la mairie d’Avignon et du sénateur PS, Lucien Stanzione, qui n’hésite pas à relayer les arguments fallacieux de la presse d’extrême droite pour justifier une candidature dissidente. C’est une stratégie habituelle de la mairie d’Avignon et du PS local de vouloir conserver leurs baronnies locales au mépris de toute démarche unitaire. 

Le PS local contre LFI

Localement, le problème n’est pas une histoire de parachutage de candidats mais bien celui d’une candidature LFI : la mairie et le PS ont réservé le même sort aux candidats LFI lors de précédentes élections. Avant même que la candidature soit annoncée, le PS s’est exprimé dans la presse pour dire qu’il y aurait une candidature dissidente. Celle-ci s’affiche sous le label Front populaire, semant ainsi la confusion pour capter les voix du Nouveau Front populaire.

Cette posture est d’autant plus dangereuse que le département compte cinq circonscriptions dont quatre aux mains du RN. En 2022, la première circonscription du Vaucluse est passée de justesse aux mains du RN. Il ne manquait que 400 voix pour que le candidat LFI remporte cette circonscription.

« Le candidat qu’il nous fallait »

Raphaël Arnault peut compter sur les militantEs LFI, du NPA-l’Anticapitaliste, du PC, d’EÉLV, de plusieurs collectifs locaux pour faire barrage au RN. Une première AG de campagne a réuni près de 100 militantEs déterminéEs à soutenir le candidat du NFP, après une conférence de presse qui a convaincu les plus hésitantEs : « C’est le candidat qu’il nous fallait », confient certainEs.

Pour faire barrage à l’extrême droite, dans cette séquence politique historique, il est primordial d’avoir la parole de personnes engagées, de terrain. Raphaël Arnault et Mathilde Millat, sa suppléante militante NPA-l’Anticapitaliste à Lyon, ont l’expérience d’une campagne législative. Elle et lui ont été candidatEs sur une circonscription lyonnaise en 2022 et ont le bagage théorique pour affronter les thèses nauséabondes de l’extrême droite. Iels l’ont déjà prouvé.

Une équipe déterminée

Tractages sur les marchés, à la sortie des écoles, porte-à-porte dans les quartiers populaires..., Raphaël Arnault, avec une équipe militante déterminée remporte la confiance des jeunes, des populations délaissées par les décennies de politiques libérales développées par l’équipe municipale ici. Il multiplie les interventions contre le bloc bourgeois comme en témoigne son interpellation d’un Gabriel Attal agressif dans les rues d’Avignon. Contre la confusion de la candidature dissidente, il en appelle à la responsabilité collective face à l’extrême droite et à tous ces alliés, à l’unité de toutes les forces politiques, syndicales, associatives, non pas par dogme politique mais par nécessité : « On a ennemi commun, c’est l’extrême droite ! »

Le NPA-l’Anticapitaliste d’Avignon est engagé dans sa campagne pour faire entendre une voix anticapitaliste qui relie les luttes aux urnes, contre les politiques antisociales de Macron qui pavent la voie à l’extrême droite et contre le Rassemblement national !

Correspondante