Ce dimanche soir, ce sont près de 2000 manifestantEs, anti-fa, qui ont pris la rue, déterminéEs et en colère, pour dénoncer la violente agression perpétrée par une vingtaine de nervis fascistes la veille en un lieu emblématique de la solidarité, de l’antiracisme et de l’antifascisme : la place Guérin à Brest.
Cette attaque d’une grande violence, qui a fait plusieurs blesséEs, fait suite à de multiples autres violences racistes et homophobes contre des personnes et des locaux de syndicats et de partis politiques.
Riposte immédiate, large et unitaire
Ces dernières attaques fascistes ont provoqué, en quelques heures, une riposte énergique à la hauteur de l’enjeu.
Après un rassemblement de plus de 500 personnes ce dimanche à 19 h, place Guérin, le cortège s’est ébranlé vers le centre de Brest, renforcé par des grappes de manifestantEs, atteignant presque les 2000…
« Brest anti-fa », « Siamo tutti antifascisti », « Bretagne ouverte et solidaire », « C’est pas les sans-papiers qu’il faut virer, c’est Retailleau et ses fachos ».
Reprendre la rue face à la peste brune
Précédé par la banderole « Antifascistement vôtre » avec le portrait de Clément Méric, originaire de Brest, les 2000 antifascistes ont circulé dans Brest sous l’œil « éloigné » de la police qui, la veille, n’a pas été très diligente pour intercepter les agresseurs, bien au contraire…
Des drapeaux antifa, mais aussi ceux de l’UCL, de RP, du NPA l’Anticapitaliste, de VISA, ainsi que des chasubles de Solidaires, de la CGT, et en présence du député LFI Pierre-Yves Cadalen.
Cette riposte massive, jeune et bienvenue démontre qu’il est possible de reprendre la rue face à la peste brune dans l’unité, la détermination et la radicalité.
La lutte se poursuit, Siamo tutti antifascisti.
Correspondant 29